tag:blogger.com,1999:blog-147316792024-03-27T14:35:27.861+01:00Nourritures en tout genreLivres, films, séries, expositions, voyages et découvertes en tout genre.La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.comBlogger2073125tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-62689962769931468142024-03-22T07:30:00.012+01:002024-03-22T07:30:00.241+01:00Fleurs #97<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkkaLpyAdGUaOFb-XdmVCryOEYj0hN5Wwr7fOBw4Bn1J10LmF1sAq98MaGkPHvf9DZSgK8E0EuGFkOSPYHxiswE0jzQScMJ8df6q5iuND3TnuWU3RJ0LDBjT_qM7p-hGhkglEOFQA29bV5SPwLSgsByI4ZfOxfGnW5qsv0phNtTCWMPG3reDVx/s1333/Tulipes_orange.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkkaLpyAdGUaOFb-XdmVCryOEYj0hN5Wwr7fOBw4Bn1J10LmF1sAq98MaGkPHvf9DZSgK8E0EuGFkOSPYHxiswE0jzQScMJ8df6q5iuND3TnuWU3RJ0LDBjT_qM7p-hGhkglEOFQA29bV5SPwLSgsByI4ZfOxfGnW5qsv0phNtTCWMPG3reDVx/w480-h640/Tulipes_orange.jpg" width="480" /></a></div><p></p><p style="text-align: right;"> <span style="font-size: x-small;">Fleurs achetées le 25/02/2023</span><br /></p>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-37833510565563000162024-03-20T07:30:00.094+01:002024-03-20T07:30:00.133+01:00Le grand incident [Zelba]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglQBPOB-urjd2JLK8BCpsF5fKvnf9TOuf16M7PR9TaAdGk7HwB5vsa3IoZbi1OrAhzaaa43rackQgl9aiHc0AOFv-bXmanDkRUu5F5LfoZCaWNdlECkrXNMboHqc4H3ZvidVA4T0BBdTdoHk3uWKL37JxPwilsTTMR6owtsfg-_hIrRenrGFFR/s1215/Le_grand_incident.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglQBPOB-urjd2JLK8BCpsF5fKvnf9TOuf16M7PR9TaAdGk7HwB5vsa3IoZbi1OrAhzaaa43rackQgl9aiHc0AOFv-bXmanDkRUu5F5LfoZCaWNdlECkrXNMboHqc4H3ZvidVA4T0BBdTdoHk3uWKL37JxPwilsTTMR6owtsfg-_hIrRenrGFFR/w329-h400/Le_grand_incident.jpg" width="329" /></a></div><div style="text-align: justify;"><u>L'autrice</u> : Zelba, de son vrai nom Wiebke Petersen, est née en 1973, est une ancienne championne junior d'aviron allemande, devenue illustratrice et autrice de bande dessinée. <i>Le grand incident</i> est son onzième album.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Un jour, elles en ont eu marre. Ras-le-bol des regards lubriques et des gestes déplacés.</div><div style="text-align: justify;">Alors, il s'est passé quelque chose d'inexplicable, quelque chose qui va imposer une fermeture du musée du Louvre, inédite depuis la Seconde Guerre mondiale.</div><div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Cet album, je l'ai surtout vu passer sur les réseaux sociaux, la couverture assez flashy m'avait attrapé l'oeil. Mais je ne savais pas de quoi il était question exactement. C'est en le croisant à la bibliothèque que je me suis décidée à l'emprunter, toujours sans en savoir grand chose. À peine rentrée à la maison, je me plongeais dedans pour mon plus grand bonheur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Car cet album est tout simplement jouissif. Les premières pages montrent les sas d'accueil du public au Louvre : une révolution a eu lieu car les hommes et uniquement les hommes, sont invités à se déshabiller pour accéder au musée. Mais que c'est-il donc passé pour que le plus grand musée au monde en arrive là ? Retour en arrière pour découvrir ce que fut ce <i>Grand incident</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://focus.telerama.fr/2023/09/01/0/0/634/824/1200/0/60/0/6f3ea39_1693567413310-grand-incident-225x300-15.png/webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="615" height="800" src="https://focus.telerama.fr/2023/09/01/0/0/634/824/1200/0/60/0/6f3ea39_1693567413310-grand-incident-225x300-15.png/webp" width="615" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Lassées d'être en permanence sexualisées, par leurs créateurs ou par le public qui vient les contempler, les sculptures et peintures féminines nues du musée décident de disparaître. Ras le bol d'être jugées, tripotées, humiliées... Elles font grève ! Forcément, la direction est en panique et mettra un peu de temps à comprendre ce qui se passe. L'occasion de se plonger sur la genèse de certaines œuvres et de comprendre le contexte de ces créations (l'Art n'est après tout que le reflet de la pensée dominante de la société qui le produit) mais aussi de questionner la perception actuelle du public qui a complètement intégré le corps nu de la femme dans la sphère commerciale : c'est un bien qu'on peut consommer !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Zelba met en scène une réflexion féministe sur le nu dans l'art tout en effaçant toute préoccupation érotique. Elle le fait habilement, en mettant en relation l'art et la place de la femme dans une société où le corps féminin est hypersexualisé. Son récit prend la forme d'une fable burlesque, avec un traitement graphique moderne, en noir et blanc avec une seule couleur dominante venant apporter du relief, et un ton résolument drôle pour éviter de tomber dans l'aspect moralisateur. On ne peut qu'adhérer totalement à ce propos. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un coup de cœur pour cet album féministe et drôle !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<i>Le grand incident</i>, de Zelba<br />
Éditions Futuropolis<br />
Août 2023</div><div><div></div></div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-31111462403580876822024-03-18T07:30:00.039+01:002024-03-18T07:30:00.135+01:00Les détectives du Yorkshire tome 7 : Rendez-vous avec la menace [Julia Chapman]<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWlIrmMa2JsDPeJDZjV45d7kwlTaSIUzJ_vPy6apBiMTnxUic_0A-E4RdsXhj57k3qx9xiMApw8Ij1YPZQe69gGS4ScPGg7KtD7yGj5dz5XDZDDdIlzASwGG5qgTuIK4S2YGggAhbyOLP-dSABBhKFwgkI_iXssQkrBrcw5tCBO4-T87rzr383/s1215/Rendez_vous_avec_la_menace.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWlIrmMa2JsDPeJDZjV45d7kwlTaSIUzJ_vPy6apBiMTnxUic_0A-E4RdsXhj57k3qx9xiMApw8Ij1YPZQe69gGS4ScPGg7KtD7yGj5dz5XDZDDdIlzASwGG5qgTuIK4S2YGggAhbyOLP-dSABBhKFwgkI_iXssQkrBrcw5tCBO4-T87rzr383/w329-h400/Rendez_vous_avec_la_menace.jpg" width="329" /></a></div>Voici plus d'un an que j'ai terminé le tome 6 des <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2022/11/les-detectives-du-yorkshire-tome-6.html" target="_blank">Détectives du Yorkshire : Rendez-vous avec la ruse</a></i> de Julia Chapman. Il était donc plus que temps de retrouver nos deux détectives à Bruncliffe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Après un enlèvement qui l'a terrifiée, Delilah Metcalfe tente de retrouver ses esprits. Or les ennuis ne font que commencer : elle a découvert qu'une menace pesait aussi sur son coéquipier et prétendant Samson O'Brien. Pour le protéger d'une mort certaine, elle va devoir prendre ses distances avec lui alors même qu'elle vient de propulser les émotions de son partenaire à des sommets étourdissants... Et convaincre les habitants de Bruncliffe de l'aider ! Hélas, nombreux sont celles et ceux qui ont des griefs envers Samson. Car qui fait du tort à un seul en menace beaucoup...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Enfin, enfin une des intrigues secondaires qui nous a tenu en haleine pendant les six premiers tomes se termine ! Sa résolution est même au cœur du roman : qui donc cherche à faire plonger Samson O'Brien en l'accusant de corruption, au point qu'il a du quitter son poste et venir se réfugier à Bruncliffe ? Nous aurons ici, en une journée seulement, une grande densité d'événements et le fin mot de cette histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Du coup, forcément, il se passe beaucoup de choses en très peu de temps. Tout est mené tambour battant. Delilah met en œuvre tout un plan visant à protéger son soupirant et découvrir qui lui veut du mal. Alors oui, la crédibilité n'est pas le point fort, certains moments tenant plus de l'heureux hasard que du programme ficelé au millimètre. Mais ce n'est pas ce qu'on attend de ce genre de lecture. On cherche surtout à passer un bon moment et ce tome remplit parfaitement cet office. Car une grande partie des personnages secondaires croisés auparavant sont appelés ici à la rescousse, chacun venant mettre sa main à la pâte. Chacun à sa manière, pour notre grand bonheur.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Je sais qu'il y a encore deux tomes parus, j'espère que l'autrice saura conclure prochainement l'intrigue avec Rick Procter, pour ne pas lasser. J'aime ses personnages, j'aime l'ambiance du village de Bruncliffe qu'elle a su créer, j'aime l'humour qui sort de ces histoires. Mais il faut savoir terminer les récits et ne pas indéfiniment rallonger la sauce sous peine de perdre toute saveur. Ce n'est pas encore le cas ici, fort heureusement.</div><div><br /></div><br />
<i>Les détectives du Yorkshire tome 6 : rendez-vous avec la menace</i>, de Julia Chapman<br />
Traduit par Dominique Haas et Stéphanie Leigniel<br />
Éditions Robert Laffont pour Kindle<br />
Novembre 2021La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-11058836692022548862024-03-15T07:30:00.000+01:002024-03-15T07:30:00.139+01:00MAM Paris #18 : La Fée électricité de Raoul Dufy<div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://www.mam.paris.fr/sites/default/files/styles/visuel_805x325/public/parcours/images/bdmamvp_fee_electricite_0009_1.jpg?itok=WsHxMIx7" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="323" data-original-width="800" height="258" src="https://www.mam.paris.fr/sites/default/files/styles/visuel_805x325/public/parcours/images/bdmamvp_fee_electricite_0009_1.jpg?itok=WsHxMIx7" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy, Musée d'Art moderne de Paris<br /></td></tr></tbody></table> <br /></div><div style="text-align: justify;">Une salle entière lui est consacrée au Musée d'art moderne de Paris qui en a hérité en 1964. Il faut dire que cette œuvre est impressionnante ! 600m² de décor peint, composé de 250 panneaux en contreplaqué dont les couleurs vives et chatoyantes vous sautent aux yeux. Ces couleurs traduisent les effets de lumière et dégagent plusieurs ambiances. Cela pourrait donner l'impression d'un énorme fouillis, d'un désordre sans nom, alors que tout est minutieusement étudié et pensé par son auteur, <a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2022/12/mam-paris-6-raoul-dufy.html" target="_blank">Raoul Dufy</a>. Il faut dire que le peintre, illustrateur et décorateur est connu pour ses œuvres foisonnantes.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW3JIPN6j7HJsiZbk-WCcSdri8nJ3hp7X8_CC3gMNxvvY2moSHhjjcTEoO3ilv1wfCWeeC7QlzbrSXe0f47R32EzxycHf6wzBAO4X_zvJC20bi4Cq9BcMb-Jkg6gYj61sozy1VVVZRrLm-mjHfRNWbyOctQhqETbvyljqH5P_lEzFqKvypKOiz/s1333/Fee_electricite_Pantheon.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW3JIPN6j7HJsiZbk-WCcSdri8nJ3hp7X8_CC3gMNxvvY2moSHhjjcTEoO3ilv1wfCWeeC7QlzbrSXe0f47R32EzxycHf6wzBAO4X_zvJC20bi4Cq9BcMb-Jkg6gYj61sozy1VVVZRrLm-mjHfRNWbyOctQhqETbvyljqH5P_lEzFqKvypKOiz/w640-h480/Fee_electricite_Pantheon.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Le panthéon et la centrale électrique de Vitry, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table> </div><div style="text-align: justify;">Ce panorama a été commandé par la Compagnie parisienne de distribution d'électricité et devait figurer dans le Pavillon de la Lumière, réalisé par Robert Mallet-Stevens, pendant l'Exposition universelle de 1937. Elle célèbre donc l'invention de l'électricité et ses dérivés en mettant en scène 101 savants et penseurs, dont une seule femme, Marie Curie, qui gravitent autour des dieux de l'Olympe et d'une centrale électrique, celle de Vitry. À droite les personnages du passé, parmi lesquels Archimède, Volta, Goethe (qu'on connait plus à tort poète que scientifique), Watt ; à gauche les chercheurs contemporains du peintre : Gramme, Siemens, Thomson, Edison...</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcDI44iaEBZRICNrRE8JnUYS0xAwRUDcIKDPxCkM6nKrQgUYc2PvBMJsczaycyatDxzg-ijV1qWQm7GgMY3XLM7FJmaWiKBdvvAbFIjlFoOmGLC0ex8AQyNBL6aYA17CPnISZn0J6aE9NxcX0w_rGXU8RVqSsy0Vm7A7gQSDBSglYBj9Ubf_ZQ/s1333/Scientifiques_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcDI44iaEBZRICNrRE8JnUYS0xAwRUDcIKDPxCkM6nKrQgUYc2PvBMJsczaycyatDxzg-ijV1qWQm7GgMY3XLM7FJmaWiKBdvvAbFIjlFoOmGLC0ex8AQyNBL6aYA17CPnISZn0J6aE9NxcX0w_rGXU8RVqSsy0Vm7A7gQSDBSglYBj9Ubf_ZQ/w480-h640/Scientifiques_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Scientifiques, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoxzB_2FYC5KBkNyx_0h7fND0lZCa1hFXZvJAvE2oYxOg6VJYQKHxiYs-ABDROx4-2_H-cG1qhUGBJuUjMkuiUJMFe4boUCnUUQHaGY3m-6IjxJvJtx6En3hsUM7DSKWtLc_HLkn_phbTFKru74sD8LLzgxXFbHubpe-wRTzOsrGW4esE4Ccbe/s1333/Chantiers_navals_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoxzB_2FYC5KBkNyx_0h7fND0lZCa1hFXZvJAvE2oYxOg6VJYQKHxiYs-ABDROx4-2_H-cG1qhUGBJuUjMkuiUJMFe4boUCnUUQHaGY3m-6IjxJvJtx6En3hsUM7DSKWtLc_HLkn_phbTFKru74sD8LLzgxXFbHubpe-wRTzOsrGW4esE4Ccbe/w480-h640/Chantiers_navals_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Chantiers navals de Saint Nazaire et le Normandie, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Cette construction autour d'un panthéon composé de neuf dieux grecs peut surprendre. Il faut se rappeler que Dufy admirait l'art classique. De gauche à droite on peut voir Hermès et ses chevilles ailés faisant le lien entre le monde céleste et le monde terrestre, Dionysos et sa coupe couronné de feuilles de vigne, Apollon et sa lyre, Athéna casquée avec sa lance, Zeus trônant au dessus d'un éclair, sa femme Héra avec un diadème, Aphrodite à moitié nue puis Arès (fils de Zeus et Héra) casqué et armé. En dessous, Poséidon gonfle une voile captant la force des vents. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg43Y4-7rjHHpv9KdLiYWpFLxqOz1wj9fT7Wj1XLm29UESCbv2sCdraiDWIBsqsWKy_RhsH_Esnd8WR2rozhl4w4JQaIAxKlpR5lrldZU2LXHecbx8MWXi4E-W9RqhNVAQaZ7r7BmGaNbaiQHomjG-ScutOIc0gmaMptkeug5duQq5_Qz8B95yk/s1333/Hermes_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg43Y4-7rjHHpv9KdLiYWpFLxqOz1wj9fT7Wj1XLm29UESCbv2sCdraiDWIBsqsWKy_RhsH_Esnd8WR2rozhl4w4JQaIAxKlpR5lrldZU2LXHecbx8MWXi4E-W9RqhNVAQaZ7r7BmGaNbaiQHomjG-ScutOIc0gmaMptkeug5duQq5_Qz8B95yk/w480-h640/Hermes_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Hermès, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiutCM9sOCNSWZpQyhdxIFJ7Gk36awAhz-3ashCZL99isppSvOPgqkJY1rhSQtyoNcHl8X-9wyIzCEpaK5SdhQHP6jAh9uZY_z6sevIMGxoRCeC7YT_Zk26IB-E5-KortOEYmabTplhAjAo1PH-oes95LwfpppczSUVGMdVI-dikLVp-8_nB2E0/s1333/Gare_Saint_Lazare_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiutCM9sOCNSWZpQyhdxIFJ7Gk36awAhz-3ashCZL99isppSvOPgqkJY1rhSQtyoNcHl8X-9wyIzCEpaK5SdhQHP6jAh9uZY_z6sevIMGxoRCeC7YT_Zk26IB-E5-KortOEYmabTplhAjAo1PH-oes95LwfpppczSUVGMdVI-dikLVp-8_nB2E0/w480-h640/Gare_Saint_Lazare_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La gare Saint Lazare, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">En la lisant de droite à gauche on peut voir la vie paysanne ensoleillé et simplifiée par des machines qui apportent une productivité nouvelle ; la révolution industrielle et ses industries et usines ; le train à vapeur en Gare Saint Lazare ; le château d’eau de Villiers en Cauchies (rappel que l'électricité et l'eau courante améliore les conditions de vie) ; les terrils de Denain ; les centrales à charbon du Creusot ; la Tour Eiffel ; les chantiers navals de Saint-Nazaire et le paquebot Le Normandie ; l’aciérie d’Imphy dans la Nièvre ; les chemins de fer et le viaduc de Tolbiac ; une fête qu'on imagine être le 14 juillet avec les drapeaux français, dans une rue illuminée par des enseignes, des feux tricolores et des guirlandes électriques ; un avion (un D338 de la marque Dewoitine) dans le ciel tout en haut et tout en bas l'aérodrome du Bourget et l'opérateur dans la tour de contrôle contactant l'avion. La seule grande absente de ces nouveautés technologiques est la voiture !</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6qHrQjDKGaunomQA1hFT3vBdMva1pdi7uNtlo7Xa_RR8SHu19BRSlfNdxpr-3CleXIS2BzqKVHFnk2bdNg0i1AmyBz3KeaUGLEwqRSx3r8ZfqaqiUjllLoliWPoTHfmuZ57gdRxNlQs_tlAJvUy7pfi7CA6SQWj8PxeUwGUBV1Ne7RMum5LEw/s1333/ravaux_des_champs_et_vigne_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6qHrQjDKGaunomQA1hFT3vBdMva1pdi7uNtlo7Xa_RR8SHu19BRSlfNdxpr-3CleXIS2BzqKVHFnk2bdNg0i1AmyBz3KeaUGLEwqRSx3r8ZfqaqiUjllLoliWPoTHfmuZ57gdRxNlQs_tlAJvUy7pfi7CA6SQWj8PxeUwGUBV1Ne7RMum5LEw/w640-h480/ravaux_des_champs_et_vigne_Fee_electricite.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Travaux des champs et de la vigne, <i>La Fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /> </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKU_D62zdOCsaUOtiPBAOWBx3F1v7OtLOOVYkDsBUv_obTDRHq6YF9AZ1wQyZQ9ys0GGxCiJG0qtWpj4yGakXLIdgwiYwELljrRyS-MOkk5T7VI6bUyCS_I92SJJJXsN3w1FfvjzDcSM-f8U1g2vSmNY-CueSvHJK_FYtv69Vigw_VosOUpG0/s1333/Musiciens_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLKU_D62zdOCsaUOtiPBAOWBx3F1v7OtLOOVYkDsBUv_obTDRHq6YF9AZ1wQyZQ9ys0GGxCiJG0qtWpj4yGakXLIdgwiYwELljrRyS-MOkk5T7VI6bUyCS_I92SJJJXsN3w1FfvjzDcSM-f8U1g2vSmNY-CueSvHJK_FYtv69Vigw_VosOUpG0/w480-h640/Musiciens_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Musiciens, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Jusqu'à la fée, personnage de très grande taille qui vole dans les airs tout à gauche de la composition, faisant face à une forte source de lumière qu'on pense être le phare d'Ouessant, le plus puissant d'Europe. En fait, Dufy n'a jamais nommé son œuvre "La fée", il s'agit ici d'Iris, messagère des Dieux, apportant son et lumière. Elle donne vie au monde, toutes les capitales mondiales s'illuminent sur son passage.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLabgpMTj7rMQWCU0mLyj_L3EOEEqBXUsLgCgP20sDE1Me63l36vtUGTNZJqcJgzFUpBigRtG_Txn5IY4q61x-cg-nyl0Ypilj20gNBDlO2QTrW0oIo1fWuEtxKdvRhTRPrlby-MAPQTPd-5Vj3wfqz9lS9nifqdDbn2L0WgCUUzbRFS1252EY/s1333/Fee_electricite_Iris.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLabgpMTj7rMQWCU0mLyj_L3EOEEqBXUsLgCgP20sDE1Me63l36vtUGTNZJqcJgzFUpBigRtG_Txn5IY4q61x-cg-nyl0Ypilj20gNBDlO2QTrW0oIo1fWuEtxKdvRhTRPrlby-MAPQTPd-5Vj3wfqz9lS9nifqdDbn2L0WgCUUzbRFS1252EY/w480-h640/Fee_electricite_Iris.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Iris, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><p></p><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaYMYob7UvpAsK00BthHq66tm5eQNDjuGpNmThHIqqcqKJgW8EzGtYn7jC4Q2tR0GrHu_mPXiiAAmkQmN5OnV2r8FN_uVK0Sj3p9pV4wtFswIOVxaagulKFiFBjbsstwwpzpmCCh_A5IiBINxD7i_INs0ZYfjmHXL232KTOhyphenhyphen7-uqy80qUYxne/s1333/Volta_Fee_electricite.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaYMYob7UvpAsK00BthHq66tm5eQNDjuGpNmThHIqqcqKJgW8EzGtYn7jC4Q2tR0GrHu_mPXiiAAmkQmN5OnV2r8FN_uVK0Sj3p9pV4wtFswIOVxaagulKFiFBjbsstwwpzpmCCh_A5IiBINxD7i_INs0ZYfjmHXL232KTOhyphenhyphen7-uqy80qUYxne/w480-h640/Volta_Fee_electricite.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Volta, <i>La fée électricité</i>, Raoul Dufy<br /></td></tr></tbody></table><p></p><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Pour réaliser cette peinture monumentale, Dufy a photographié ses dessins sur plaques de verre avant de les projeter à l'aide d'une lanterne magique, d'en reprendre les contours à l'encre puis de tout peindre à l'huile et à l'eau, en un temps record. Car entre la commande et la livraison seuls 10 mois se sont écoulés ! L'artiste est parti dans une sorte de Tour de France pour faire ses recherches et trouver ses sujets. Pour ne pas perdre de temps, il croque, esquisse, ébauche, dans un style plein de légèreté. Des effets de transparence permettent de lier les différents tableaux représentés, permettant le passage de certains personnages d'un pan à l'autre. Ça donne à l'ensemble une impression de spontanéité et beaucoup d'énergie.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-70870567187132190992024-03-13T07:30:00.063+01:002024-03-13T07:30:00.139+01:00#Nouveau Contact [Duhamel]<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPviX49p5vmthQ74XUYAQQcRXKMWD-LDCeDdlsgcbYePDQTfOzc-tyZl4bHMoPkLfyCD1i2vyR0OzRWTwYPv6sXafjwauyjaSYa_syKIRyc0Ko7xcUXXZXQrBhap9YV9pymY6vMJ7ZpGXVpuf9IzW98euxayahyphenhyphenKi4cjCYKgvoidawRJTaOwkK/s2160/NouveauContact.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2160" data-original-width="1777" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPviX49p5vmthQ74XUYAQQcRXKMWD-LDCeDdlsgcbYePDQTfOzc-tyZl4bHMoPkLfyCD1i2vyR0OzRWTwYPv6sXafjwauyjaSYa_syKIRyc0Ko7xcUXXZXQrBhap9YV9pymY6vMJ7ZpGXVpuf9IzW98euxayahyphenhyphenKi4cjCYKgvoidawRJTaOwkK/w329-h400/NouveauContact.jpg" width="329" /></a></div>Je retrouve ici l'auteur Bruno Duhamel avec un one shot, après l'avoir connu pour son diptyque <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2023/09/jamais-le-jour-j-duhamel.html" target="_blank">Jamais</a></i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Doug vit retranché à Castle Loch. Ancien photographe, il ne montre plus aucun cliché au public. Pourtant, quand au bord du lac, il shoote une créature étrange, il partage le cliché sur le réseau social Twister. Avec ce geste anodin à notre époque de réseaux sociaux omniprésents, il déclenche pourtant des événements qu'aucun n'est prêt à supporter. Le petit morceau de paradis qu'est Castle Loch devient un enfer alors que des légions de journalistes, d'écologistes zélés, de suspicieux ou de simples curieux débarquent pour tenter d'apercevoir la créature.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Savoureux ! Voici en un mot mon avis sur cet album.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si je dois étoffer un peu plus, je dirais que graphiquement c'est dans la même veine que Jamais : un trait noir classique délimitant les contours, des couleurs parfois assez moches et en aplat sans nuance, mais un talent indéniable pour croquer les psychologies de ses personnages. Le monstre du Loch est choupinou à souhait.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/0d950bd4d3aaddc02a824ea154d9c41e/9/7/9782818967270_p_10.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="539" height="640" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/0d950bd4d3aaddc02a824ea154d9c41e/9/7/9782818967270_p_10.webp" width="484" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Tout choupinou qu'il est, il va provoquer des effets en chaîne qui vont révéler le pire de la nature humaine. Les réseaux sociaux s'en faisant une parfaite caisse de résonance, chacun pensant pouvoir y déverser sa haine et sa rancœur sans conséquence. Elles sont pourtant nombreuses et souvent dévastatrices. D'ailleurs Duhamel s'est inspiré de l'expérience <a href="https://phototrend.fr/2018/03/broccoli-tree-le-celebre-arbre-dinstagram-nest-plus/" target="_blank">Broccoli Tree</a>. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dans le récit de cet album, tout commence avec le bougon et solitaire Doug, enterré dans son trou perdu près d'un loch en Écosse. Photographe, il se morfond de ne pas rencontrer de succès avec ses clichés, râlant contre les internautes qui lui préfèrent d'insipides photographies de minions petits chatons. Jusqu'au jour où il prend un cliché d'un monstre surgit du lac. Il finit par le poster sur un réseau social et rencontre un succès fulgurant. Les médias s'en mêlent, chacun voulant savoir qui est cet animal et en tirer profit. Il analyse parfaitement notre société et ce qui anime chacun : armée, chasseurs, écologistes, féministes, masculinistes... Très habilement l'auteur ne fait aucune morale, il se contente de tirer le fil jusqu'au bout et montre ce qu'il advient dans de telles situations. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">On rigole beaucoup mais on réfléchit aussi, à notre propre usage des réseaux et ce qu'on y cherche. Cela laisse un goût amer en bouche. Sommes nous prêts pour toutes les conséquences de nos actes ? Il vaut peut être mieux parfois savoir garder secret nos petites découvertes.</div><div><br /></div><br />
<i>#Nouveau contact</i>, de Bruno Duhamel<br />
Éditions Grand Angle<br />
Août 2019La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-19267411884279229452024-03-11T07:30:00.047+01:002024-03-11T07:30:00.137+01:00Bleu de Delft [Simone Van der Vlugt]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtZVECci-n-KBO1jxcRrApEFCKdJJy44JWAh-Kc6Ckzt0stnAA2HIoJp_ddKqG4bXakySxAgybr7PePCaysUa8jX18JGLyK3xFyUh3XXNvx8MYh91aKtSdkK0rI0UyN1EUYJV1RkrgdwpnOnyIDUrRdSMfSRx6plfXkdXLuRmKJ6_AoZjIUKT/s1215/Bleu_de_Delft.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPtZVECci-n-KBO1jxcRrApEFCKdJJy44JWAh-Kc6Ckzt0stnAA2HIoJp_ddKqG4bXakySxAgybr7PePCaysUa8jX18JGLyK3xFyUh3XXNvx8MYh91aKtSdkK0rI0UyN1EUYJV1RkrgdwpnOnyIDUrRdSMfSRx6plfXkdXLuRmKJ6_AoZjIUKT/w329-h400/Bleu_de_Delft.jpg" width="329" /></a></div>L'autrice</u> : Simone Van der Vlugt, née en 1966, est une autrice néerlandaise de thrillers et de romans historiques aussi bien pour adultes que pour la jeunesse.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : À la mort – mystérieuse – de son mari, la jeune Catrijn quitte sa campagne néerlandaise natale pour tenter sa chance à la ville. Le hasard des rencontres la mène à Amsterdam où elle est engagée comme intendante par la famille van Nulandt. Passionnée de peinture, Catrijn aide la maîtresse de maison – bien moins douée – à parfaire son apprentissage. La ville est alors à son apogée : la richesse des vaisseaux revenant des colonies permet l'essor de l'art, de l'artisanat et des sciences. Catrijn fera la rencontre marquante de Rembrandt dans son atelier.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mais, poursuivie par son passé, en la personne d'un ancien valet de ferme qui menace de révéler les circonstances de la mort de son mari, Catrijn doit fuir. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Je tronque volontairement la quatrième de couverture qui raconte l'intégralité du roman, ce qui m'a passablement gâchée ma lecture, empêchant toute attente et tout attachement à ce que Catrijn allait vivre puisque je le savais déjà ! D'autant que la jeune femme est un personnage sur la réserve, ce qui se comprend parfaitement vu son vécu. L'intérêt de ce roman n'est donc pas vraiment dans l'aventure qui attend Catrijn, mais uniquement dans le volet historique : le contexte expansionniste du commerce néerlandais, l'émergence de futurs grands noms de la peinture (Rembrandt, mais aussi Vermeer), mais aussi la faïencerie néerlandaise, aussi appelée Bleu de Delft car la majorité des manufactures y sont localisées.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/60/DelftChina18thCenturyCompanieDesIndes.jpg/1280px-DelftChina18thCenturyCompanieDesIndes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="545" data-original-width="800" height="272" src="https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/60/DelftChina18thCenturyCompanieDesIndes.jpg/1280px-DelftChina18thCenturyCompanieDesIndes.jpg" width="400" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Femme en avance sur son temps, Catrijn refuse de se laisser malmener par les hommes. Pétrie d'ambition, elle brave les us et coutumes de sa communauté pour vivre comme elle l'entend. Cela lui coûte beaucoup, mais s'avère également être une réelle opportunité de trouver sa voie. Celle de la céramique. La jeune femme, passionnée de peinture, s'adapte bien à ce nouveau support que le destin met entre ces mains. L'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur la technique mais aussi sur les influences mondiales qui se jouent à ce moment-là ? Malheureusement, pas vraiment, car il s'agit là d'aspects assez anecdotiques.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Déjà que le volet psychologique des personnages n'est pas développé : ils sont caricaturaux et leurs actions s'enchaînent vite, sans finesse. Mais comme le contexte historique manque lui aussi de profondeur et de recherche, le lecteur reste sur sa faim. J'aurais aimé plus de détails sur son travail de peintre sur porcelaine. Dommage de ne pas prendre ce temps alors qu'on imagine assez ce que le geste nécessite de technicité, d'apprentissage long, de retenue. Est-ce parce que l'autrice est trop influencée par son travail pour la jeunesse ? Ce roman ne me semble pas vraiment abouti.</div><div><br /></div><br />
<i>Bleu de Delft</i>, de Simone Van der Vlugt<br />
Traduit par Guillaume Deneufbourg<br />
Éditions Philippe Rey pour Kindle<br />
Avril 2018La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-91847112055978417592024-03-08T07:30:00.062+01:002024-03-08T07:30:00.126+01:00Théâtre : Sacré Pan !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.theatredesvarietes.fr/wp-content/uploads/2023/11/site-tdv-format-sacre-pan-scaled.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="542" height="400" src="https://www.theatredesvarietes.fr/wp-content/uploads/2023/11/site-tdv-format-sacre-pan-scaled.jpg" width="271" /></a></div><div style="text-align: justify;">Pièce de Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields adaptée par Gwen Aduh et Miren Pradier, avec Renaud Castel, Aurélie de Cazanove, Nikko Dogz, Alain Dumas, Benoît Facerias, Simon Frojet-Legendre, Blaise le Boulanger, Jean-Marie Lecoq, Xavire Martin et Romane Tsacanias.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Cette année, le rendez-vous des Troubadours de l’Evangile sera encore plus festif ! Les membres de la chorale ont choisi de monter l’histoire de Peter Pan à la manière des comédies musicales à la mode et tous les paroissiens se sont mobilisés pour cette soirée inoubliable. Père Benoît, du haut de ses 60 ans, se jette corps et âme dans l’incarnation de Peter Pan. Décors, costumes, effets visuels, trucages… Le spectacle promet d’être mémorable ! Ressorts burlesques, trouvailles extravagantes et loufoqueries dingues, c’est la célébration d’une débâcle totale au pays imaginaire !<br /><br /><u>Mon avis</u> : De cette même troupe, j'avais vu et beaucoup aimé <i>Les Faux British</i>. Alors, quand j'ai vu dans les couloirs des transports parisiens des affiches pour ce nouveau spectacle j'y ai vu l'opportunité d'une bonne soirée de rigolades. Et ce fut le cas !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une chorale paroissiale décide d'adapter le classique <i>Peter Pan</i> au théâtre et nous, spectateurs, avons la chance d'assister à cette représentation. Nous sommes tout de suite prévenus : leur dernière production a mal fini, un des apprentis comédiens ayant fini aux urgences et le plateau ayant failli finir en feu. De toute façon, le ton est donné d'entrée : le clavier qui va les accompagner dans les interludes musicaux et les scènes chantés semble récalcitrant à tout réglage.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est vivant et burlesque au possible. Les costumes sont alternativement beaux ou déjantés. Les moyens ont été mis pour une mise en scène aux petits oignons : le décor tourne pour proposer les différents tableaux du récit, allant même jusqu'à s'emballer quand tout se détraque. Les personnages, joués par d'excellents comédiens (Peter Pan joué par un acteur de 60 ans, forcément, ça se pose là), sont presque tous fous à lier et volent dans les airs. L'histoire est revue à une sauce christianisée qui vire au chaos total. C'est très inventif et ça fait mouche.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un bon remède à la morosité ambiante.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br />
<u>Informations pratiques</u> :<br /><br />
<b>Sacré Pan !</b><br />
Théâtre des Variétés<br />
7 boulevard Montmartre - 75002 Paris<br />
Tel : 01.42.33.09.22<br /><br />
Programmé à partir du 26 janvier 2024<br />
Spectacle vu le 31/01/2024<br /><br />
Site internet : <a href="https://www.theatredesvarietes.fr/" target="_blank">Théâtre des Variétés</a><br />
</div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-31601283711241974172024-03-06T07:30:00.065+01:002024-03-06T07:30:00.126+01:00Les contes des cœurs perdus : Jeannot [Loïc Clément & Carole Maurel]<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNuqvK1X8jh7OLedeVXNOkY1e1VCjHTStIrtt5we2i4l6P_XtCFtcPzw9ptV5LH0x5uJwk1EOL5THBy0DMdMtN2QXIwbky7jIrUIrAzCMpsVhjWy4pmV3leE-2egDsSujMf8Ysb09FIp1ZhSr1jNTocjUXdxO3Lo0zXfhgjkiHjE-Neh8972vc/s1215/Jeannot.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNuqvK1X8jh7OLedeVXNOkY1e1VCjHTStIrtt5we2i4l6P_XtCFtcPzw9ptV5LH0x5uJwk1EOL5THBy0DMdMtN2QXIwbky7jIrUIrAzCMpsVhjWy4pmV3leE-2egDsSujMf8Ysb09FIp1ZhSr1jNTocjUXdxO3Lo0zXfhgjkiHjE-Neh8972vc/w329-h400/Jeannot.jpg" width="329" /></a></div><u>Les auteurs</u> : Né en 1981, Loïc Clément a été bibliothécaire, libraire, enseignant et critique littéraire avant de se lancer lui-même dans l'écriture de scénario de bande dessinée. Il collabore ici avec Carole Maurel, déjà croisée sur ce blog dans <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2017/04/collaboration-horizontale-navie-carole.html" target="_blank">Collaboration horizontale</a></i> et <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2019/03/lapocalypse-selon-magda-chloe-vollmer.html" target="_blank">L'apocalypse selon Magda</a></i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Jeannot a un secret : il comprend ce que disent les plantes. Toujours ronchon voire en colère, cet ex-jardinier prend ce pouvoir pour une malédiction tant il peine à supporter leurs bavardages. Lorsqu'il rencontre Josette et son chien Dagobert, Jeannot ignore qu'elle va bouleverser sa vie et l'obliger à se confronter à son passé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : <i>Jeannot</i> est un titre qui fait partie de la série <i>Les contes des cœurs perdus</i>, dans laquelle Loïc Clément, accompagné de différents dessinateurs, dresse des portraits touchants de personnages abimés ou en proie à un choix déchirant, en alliant le réalisme avec une petite touche de fantastique. Dans <i>Jeannot</i>, il aborde le drame de la perte d'un enfant, tragédie qui n'a pas de nom et dont on ne peut qu'imaginer la douleur intense qu'elle fait vivre au parent.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est gentil, chaleureux, doux mais très axé jeunesse. Les personnages ne parlent quasiment pas, tout est fait avec un narrateur indirect. Cela donne l'impression que le drame conté est surmonté avec facilité car la narration indirecte étire le temps sans qu'on puisse bien mesurer toutes les épreuves à surmonter. La reconstruction de Jeannot, sa capacité à surmonter ses peurs et ses doutes semble bien rapide quand on la met en regard de tout se temps passé à se détruire. Pour autant le sujet du droit au bonheur quand la vie continue est abordé avec délicatesse et cela peut être une parfaite première approche pour les plus jeunes lecteurs.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.planetebd.com/dynamicImages/album/page/large/41/22/album-page-large-41221.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="660" data-original-width="500" height="660" src="https://www.planetebd.com/dynamicImages/album/page/large/41/22/album-page-large-41221.jpg" width="500" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Graphiquement, le dessin de Carole Maurel et les couleurs choisies ont un côté un peu suranné qui souligne l'intemporalité du sujet. Ce n'est pas révolutionnaire mais cela fonctionne toujours très bien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<i>Les contes des cœurs perdus : Jeannot</i>, de Loïc Clément et Carole Maurel<br />
Éditions Delcourt Jeunesse<br />
Avril 2020<br />La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-35084753108803852302024-03-04T07:30:00.157+01:002024-03-04T10:21:22.636+01:00Trop humain [Anne Delaflotte Mehdevi]<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWTJRLe7QfPiXvI9oftb7Aj00bYKoUohH0MfoVUwP1iCnd-a-61ANqL1VIBt1EpAXCsZI1fd1kMZmxWnfTq-tvlNmY6wQiX7nYwUl0rddH5iaUwzwzxWmOmfj_79jk6R1ptT6HixJhTO2GvWCWuzYbP0xgaQAPY4JI5O_wqYuMSp7qZkA-isC7/s1215/Trop_humain.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWTJRLe7QfPiXvI9oftb7Aj00bYKoUohH0MfoVUwP1iCnd-a-61ANqL1VIBt1EpAXCsZI1fd1kMZmxWnfTq-tvlNmY6wQiX7nYwUl0rddH5iaUwzwzxWmOmfj_79jk6R1ptT6HixJhTO2GvWCWuzYbP0xgaQAPY4JI5O_wqYuMSp7qZkA-isC7/w329-h400/Trop_humain.jpg" width="329" /></a></div>Peu de temps après ma lecture du <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2024/02/le-livre-des-heures-anne-delaflotte.html" target="_blank">Livre des heures</a></i> d'Anne Delaflotte Mehdevi, j'ai eu l'opportunité grâce à Netgalley de découvrir son dernier roman, <i>Trop humain</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Le village de Tharcy somnole depuis des lustres. Suzie n'a plus d'âge et tient l'unique café, autrefois hôtel restaurant - Le Bal. Ces derniers temps, cependant, de jeunes néo-ruraux viennent s'installer en communautés dans les fermes alentour. Et monsieur Peck, un ingénieur à la retraite, a quitté Paris pour acheter le presbytère. Il est accompagné d'un incroyable Assistant de Vie Electronique, Tchap, qui va semer le trouble dans tous les esprits</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Suzie est un personnage emblématique de Tharcy. À un âge canonique, elle tient encore l'unique café du village, qui presque dépeuplé, voit de nouvelles familles s'implanter. Des métropolitains en mal de campagne qui font revivre les rares commerces qui ont survécu. Ils apportent avec eux un vent de modernité qui vient heurter les traditions bien ancrées. Symbole entre tous : Tchap, Assistant de Vie Electronique, qui a été configurer pour être plus qu'une aide physique pour son propriétaire. Il doit être capable de discourir avec son interlocuteur, voire de challenger sa réflexion. D'abord sceptique, Suzie se laisse charmer et se livre à des confidences sur son passé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Seulement, le petit village n'a pas la conscience tranquille. Les aïeux, pendant la Seconde guerre mondiale, et lors de la Libération, n'ont pas toujours eu un comportement exemplaire. Certains s'inquiètent donc de voir ressurgir d'anciennes histoires qu'ils espéraient enterrer. Car l'Assistant est capable de corréler une très grande quantité de données. Peut-être saura-t-il, alors, avec les souvenirs de Suzie, expliquer pourquoi la vie de celle-ci a ainsi déraillée ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai beaucoup aimé le personnage de Suzie, lucide sur ceux qui l'entourent, sceptique mais qui se laisse conquérir sans trop lutter. Elle fait une place aux autres quand ils sont bien intentionnés. Ainsi Monsieur Peck, Tchap et Marius entrent dans sa vie pour lui apporter un peu de fantaisie sur ses vieux jours, lui permettre de revivre des heures heureuses en se remémorant des souvenirs trop longtemps enfouis. Qui ont même peut être macérés au point d'en être indigestes pour certains de ses voisins.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La nature humaine tellement enracinée dans une mémoire, quelle soit commune ou personnelle, et pourtant tellement acharnée à découvrir plus sur le monde qui nous entoure, et à construire des outils pour nous y aider. Voilà le vrai propos de ce roman. Mais je n'ai pas été emportée par la façon de nous raconter cette histoire. Le parti pris narratif, fait de sauts multiples dans le temps, au gré des souvenirs de la doyenne du village, m'a rendu difficilement compréhensible l'histoire de Suzie et ce qui l'a amenée à faire ces choix de vie. Du coup, je n'ai pas pu entrer pleinement dans ce récit et j'en suis ressortie frustrée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<i>Trop humain</i>, d'Anne Delaflotte Mehdevi<br />
Éditions Buchet-Chastel pour Kindle<br />
Janvier 2024La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-41633091106209374622024-03-01T07:30:00.090+01:002024-03-01T07:30:00.131+01:00Exposition : Berthe Morisot et l'art du XVIIIe siècle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://67a8f0c4.rocketcdn.me/wp-content/expo-peinture-paris-berthe-morisot-musee-marmottan-monet.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="710" height="320" src="https://67a8f0c4.rocketcdn.me/wp-content/expo-peinture-paris-berthe-morisot-musee-marmottan-monet.jpg" width="640" /></a></div><div style="text-align: justify;">Première femme du groupe des Impressionnistes, Berthe Morisot (1841 - 1895) participe assidûment à sept de leurs huit expositions et s'impose comme l'un de ses membres les plus actifs. Elle tourne le dos très jeune à l'enseignement académique et fonde avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas le groupe d'avant-garde les « Artistes Anonymes Associés » au sein duquel chacun offre une réponse personnelle à des préoccupations communes. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS9qaKWGDRshg_5tm0HnDpiPMZT8zo9-kf7rpucsbu3V52bJRVBfw8pecKHWZIEYOR_AxekQVu3WvFJOcqyG4RRumQNiFV-iD-uBtr56vmlONLIztg6hy_S2XhC2yW9JRCurnwoEZoV4DFym2EKIw7hyphenhyphen5dfQPu5LYnSe88xx2BHgX4uIchU0NK/s1333/Morisot_Au_Bal.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS9qaKWGDRshg_5tm0HnDpiPMZT8zo9-kf7rpucsbu3V52bJRVBfw8pecKHWZIEYOR_AxekQVu3WvFJOcqyG4RRumQNiFV-iD-uBtr56vmlONLIztg6hy_S2XhC2yW9JRCurnwoEZoV4DFym2EKIw7hyphenhyphen5dfQPu5LYnSe88xx2BHgX4uIchU0NK/w480-h640/Morisot_Au_Bal.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Au bal</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1875<br /></td></tr></tbody></table><br /> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyJb8FqNNLqs2TuPQe_9Tma7_D4AdCvonuDpYNNnW5Lp9eBMJVCbOp4Nn0_AQgXNZm0kbQzzUp1ju0o3h_L45e2eN_180jr_oSDnwn8GsjRo4fOvOhwKgHxz2p8jEQHbacaanim1uVKqMRA9UBc7eOU1qGdWzjWWoA0nPkTG2oj2NvCqB2IpGD/s1333/Morisot_EugeneManet_a_l_ile_de_Wright.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyJb8FqNNLqs2TuPQe_9Tma7_D4AdCvonuDpYNNnW5Lp9eBMJVCbOp4Nn0_AQgXNZm0kbQzzUp1ju0o3h_L45e2eN_180jr_oSDnwn8GsjRo4fOvOhwKgHxz2p8jEQHbacaanim1uVKqMRA9UBc7eOU1qGdWzjWWoA0nPkTG2oj2NvCqB2IpGD/w640-h480/Morisot_EugeneManet_a_l_ile_de_Wright.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Eugène Manet à l'île de Wright</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1875<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><div style="text-align: justify;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy_GJsep50TcuHTfE93SMaSbXwEl7lfl2FFjLPj6J55o5Jw74GBuBKiD8e4IJXv8mWp5643m8PyitHoqII9eAYYEUfjWqCv2QeqGiuYRo2wA4Qnryl2xow7x-3d1fJ4tri5VkULLz3FCepItkuCCs6zcqXlySRofmFBu-3CEnFtcO1jRdEfKsB/s1333/Morisot_JeuneFemmeEnToiletteDeBal.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy_GJsep50TcuHTfE93SMaSbXwEl7lfl2FFjLPj6J55o5Jw74GBuBKiD8e4IJXv8mWp5643m8PyitHoqII9eAYYEUfjWqCv2QeqGiuYRo2wA4Qnryl2xow7x-3d1fJ4tri5VkULLz3FCepItkuCCs6zcqXlySRofmFBu-3CEnFtcO1jRdEfKsB/w480-h640/Morisot_JeuneFemmeEnToiletteDeBal.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Jeune femme en toilette de bal</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1879<br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizh9z01WqjIgavpZn8itiz1C6WPNPMV3e789J0VP8rpW-lMFEagGYafhw7mAsnUdC7aQYs0v3ZtehvaxEpNWeVqL9gHMf7cdmNU9QKVO2tunohXlu0JzEibphQLP-V41uKSpQgkCbgAmqs_mPPTu6FvRzkT5GoQiPx23Y3oUc5jkUNMBTmeipH/s1333/Morisot_FemmeASaToilette.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEizh9z01WqjIgavpZn8itiz1C6WPNPMV3e789J0VP8rpW-lMFEagGYafhw7mAsnUdC7aQYs0v3ZtehvaxEpNWeVqL9gHMf7cdmNU9QKVO2tunohXlu0JzEibphQLP-V41uKSpQgkCbgAmqs_mPPTu6FvRzkT5GoQiPx23Y3oUc5jkUNMBTmeipH/w640-h480/Morisot_FemmeASaToilette.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Femme à sa toilette</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1875 - 1880<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Elle a évolué dès son plus jeune âge dans une société dont le cadre de vie célèbre l'art du XVIIIe siècle au quotidien. Dans les années 1860 à 1880, elle découvre les Watteau, Boucher, Fragonard, Perronneau... dorénavant exposés en grand nombre dans les musées. Sa peinture déploie des scènes intimistes et de la vie quotidienne, avec des couleurs claires et vibrantes.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1IaODKUtAvapCrSwpclNvlqanMs6tG8ppsEcMGU7y5fZJ2XqeJEsby67N90SPVICoeIXrWndUkYMDLQnxv4v32cpZOEsYTt16TI0X4Uvc97alY5qQ5hG5ZeaV6UbwZmW2Sci1zo76BA2jyvnN1BH0q8Y8ImEaXXnpgX3vxHVT2fr7D3iNk0cS/s1333/Morisot_PortraitDeLouiseRiesener.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1IaODKUtAvapCrSwpclNvlqanMs6tG8ppsEcMGU7y5fZJ2XqeJEsby67N90SPVICoeIXrWndUkYMDLQnxv4v32cpZOEsYTt16TI0X4Uvc97alY5qQ5hG5ZeaV6UbwZmW2Sci1zo76BA2jyvnN1BH0q8Y8ImEaXXnpgX3vxHVT2fr7D3iNk0cS/w480-h640/Morisot_PortraitDeLouiseRiesener.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Portrait de Louise Riesener</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1881<br /></td></tr></tbody></table><br /> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-w4Eg0tPo08dKgEq3KASTFhZ1yRw5kSkx0YOeEkIMfOIwY-efhEkSkWsJbmApPoa5tyGZiLuvCrzaFqTMqpvvRdw-BlUxkuPK9abX4xbtkXfM5Qq_-t-D6oleUXyvM3rEOwiE8fvo6hnDgxDz6y86nrrYTkb_TRMmAJ_i4Gpyoxr_nzXTFRaU/s1333/Morisot_Autoportrait.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-w4Eg0tPo08dKgEq3KASTFhZ1yRw5kSkx0YOeEkIMfOIwY-efhEkSkWsJbmApPoa5tyGZiLuvCrzaFqTMqpvvRdw-BlUxkuPK9abX4xbtkXfM5Qq_-t-D6oleUXyvM3rEOwiE8fvo6hnDgxDz6y86nrrYTkb_TRMmAJ_i4Gpyoxr_nzXTFRaU/w480-h640/Morisot_Autoportrait.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Autoportrait</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1885<br /></td></tr></tbody></table><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpyKWfA_0QOxZInr120J28JxqJ3R1iuokwkBCcjhmoC0gQ9Zx7asV5Pzhrqlvf5mfOivEFrHwGKGjIUt1k8-s4q1_lk7vOB0-_tSzheKNTkXpQydvuAAXO9ae_kj6Xqks928rObA1F-UzWoMaoYK-Xd6FnKg7MeBGq781IjfmiJ9fxvrmvLaWU/s1333/Morisot_FilletteAuJerseyBleu.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpyKWfA_0QOxZInr120J28JxqJ3R1iuokwkBCcjhmoC0gQ9Zx7asV5Pzhrqlvf5mfOivEFrHwGKGjIUt1k8-s4q1_lk7vOB0-_tSzheKNTkXpQydvuAAXO9ae_kj6Xqks928rObA1F-UzWoMaoYK-Xd6FnKg7MeBGq781IjfmiJ9fxvrmvLaWU/w480-h640/Morisot_FilletteAuJerseyBleu.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Fillette au jersey bleu</i>, Berthe Morisot - pastel sur toile, 1886<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKw-JQyjHqsuGCyp_RN0tizmCzbTkro0Tobdo7YCGeKRlZ6AVebmhYnoZP-Oglhb7Kod_IGC4hX7T4XhqP_jqKFyYsYX9GkNIMM44wLcZJTYjXyU5A4XLUFpmN1qqOVwDL0HRemXCbv6XqjprFkuDiKwb8TXTYvrLkKaQFjKA94SnpTPFbk2FM/s1333/Morisot_PauleGobillardPeignant.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKw-JQyjHqsuGCyp_RN0tizmCzbTkro0Tobdo7YCGeKRlZ6AVebmhYnoZP-Oglhb7Kod_IGC4hX7T4XhqP_jqKFyYsYX9GkNIMM44wLcZJTYjXyU5A4XLUFpmN1qqOVwDL0HRemXCbv6XqjprFkuDiKwb8TXTYvrLkKaQFjKA94SnpTPFbk2FM/w640-h480/Morisot_PauleGobillardPeignant.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Paule Gobillard peignant</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1887<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">En 1885, l'exposition de pastellistes français marque un tournant, mettant en avant le talent de Jean-Baptiste Perronneau. Morisot s'essaie donc au pastel, l'utilisant autant que l'huile. L'inclinaison de la peintre pour l'inachevé se retrouve dans les deux techniques. Elle élabore au pastel les compositions des peintures et définit ses harmonies de couleur. Cela lui permet de peindre plus rapidement, libérant ainsi son geste et donnant une impression de spontanéité.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGlYsdJ32OAu6cpOVqsEyMXef8kLynSUKmJrzZBMfOLpw5gSneF4KdXkjN4-V4q91XW4gxifZi1Skt_nVVI6rD0OKC1wy7wTnWD77QWyGvyG8hgCuuACq0R5pdbdIbriXL0qGRXR4Zg_lqbEbKnJ63uH6695gCY0e42M6jwIqKdlfUGM2B-rUZ/s1333/Morisot_JulieManetEtSaLevretteLaerte.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGlYsdJ32OAu6cpOVqsEyMXef8kLynSUKmJrzZBMfOLpw5gSneF4KdXkjN4-V4q91XW4gxifZi1Skt_nVVI6rD0OKC1wy7wTnWD77QWyGvyG8hgCuuACq0R5pdbdIbriXL0qGRXR4Zg_lqbEbKnJ63uH6695gCY0e42M6jwIqKdlfUGM2B-rUZ/w640-h480/Morisot_JulieManetEtSaLevretteLaerte.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Julie Manet et sa levrette Laërte</i>, Berthe Morisot - huile sur toile, 1893<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">À la maturité, Morisot fait l'éloge du bonheur et de la grâce et s'imprègne d'un certain esprit du XVIIIe siècle dans lequel elle se reconnaît. Ses contemporains identifient immédiatement ce lien, évoquant une filiation spirituelle voire une parenté rêvée avec Fragonard. À noter également qu'elle et son mari eurent une réelle admiration pour le peintre français François Boucher (1703 - 1770) à propos duquel ils écrirent beaucoup. En 1892, peu après la disparition d'Eugène Manet, Berthe séjourne à Tours et pose son chevalet au musée des Beaux-Arts qui présente <i>Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé</i> pour en représenter le détail de deux nymphes aquatiques entourées de roseaux.<br /></div><div><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnUjgAHw3Zq3LyX_kcIwEDBt5LvckNjEhieUY9hglEKhMmMfgaLVJGxJY_N82l32CCXa_pMfW0UQtTApSTa_AEpmmgGkHq6bpbPIZOynkQcwoL23N9deXCHKh_CGwHykmL5enAzm_UAeC_dlxDRhjj4ehvmdnYyneoHQiJ97m4BErX8euvClWi/s1333/Boucher_ApollonRevelantSaDiviniteALaBergereIsse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnUjgAHw3Zq3LyX_kcIwEDBt5LvckNjEhieUY9hglEKhMmMfgaLVJGxJY_N82l32CCXa_pMfW0UQtTApSTa_AEpmmgGkHq6bpbPIZOynkQcwoL23N9deXCHKh_CGwHykmL5enAzm_UAeC_dlxDRhjj4ehvmdnYyneoHQiJ97m4BErX8euvClWi/w480-h640/Boucher_ApollonRevelantSaDiviniteALaBergereIsse.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Détail de <i>Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé</i>, François Boucher - huile sur toile, 1750<br /></td></tr></tbody></table><p></p><p><br /></p><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEganIIRwaWJCGUWKuwuBFAaNJFqhs9f6RMv5wmNGzDVlK_3Ut58A-O31TV0jAZFQrFroq3bvfE9t6tQ7d4MvAnYyA_diDcSTm38kpTz3A8q6TOX7ZYfWud259-UgwtcprpN-m4gqxxQIvE9lifrftdGBSvncxEKYN4lPKpvLK6IsoCHtgEpEqwd/s1333/Morisot_ApollonRevelantSaDiviniteALaBergereIsse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEganIIRwaWJCGUWKuwuBFAaNJFqhs9f6RMv5wmNGzDVlK_3Ut58A-O31TV0jAZFQrFroq3bvfE9t6tQ7d4MvAnYyA_diDcSTm38kpTz3A8q6TOX7ZYfWud259-UgwtcprpN-m4gqxxQIvE9lifrftdGBSvncxEKYN4lPKpvLK6IsoCHtgEpEqwd/w640-h480/Morisot_ApollonRevelantSaDiviniteALaBergereIsse.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé</i>, d'après François Boucher, Berthe Morisot - huile sur toile, 1892<br /></td></tr></tbody></table><br /><div><br /></div><div><br />
<u>Informations utiles</u> : <br /><br />
<b>Du 18 octobre 2023 au 03 mars 2024</b><br />
Du mardi au dimanche, de 10h à 18h, nocturne le jeudi jusqu'à 21h<br /><br />
Musée Marmottan Monet<br />
2 rue Louis-Boilly<br />
75016 Paris<br /><br />
Tarif : 14€<br />
Tarif réduit : 9€<br /><br />
Site du musée Marmottan Monet <a href="https://www.marmottan.fr/" target="_blank">ici</a><br /></div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-2953956535744530732024-02-28T07:30:00.070+01:002024-02-28T07:30:00.127+01:00Green Manor [Bodart et Vehlmann]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg_-PZaEfPPQYi3ZGnDh3kxzsj9NN2Ud_cVFZ5RMKXEblH8XF7BeAc7gbmABTnkkS_-as35cjK3SF26NpCL3aBLnSBBVlnWHFMC1dQ7L77lEh_xI5N9__gL5cQ-4qvZPaGzg1N1hki347p239hZQUMjhO-Nu9y4F-qnmwMgJz39flsfzCFA57Z/s1216/Green_Manor.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg_-PZaEfPPQYi3ZGnDh3kxzsj9NN2Ud_cVFZ5RMKXEblH8XF7BeAc7gbmABTnkkS_-as35cjK3SF26NpCL3aBLnSBBVlnWHFMC1dQ7L77lEh_xI5N9__gL5cQ-4qvZPaGzg1N1hki347p239hZQUMjhO-Nu9y4F-qnmwMgJz39flsfzCFA57Z/w329-h400/Green_Manor.jpg" width="329" /></a></div>Les auteurs</u> : Fabien Vehlmann, scénariste de bande dessinée né en 1972, est connu sur ce blog, notamment avec <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2018/12/le-marquis-danaon-vehlmann-bonhomme-et.html" target="_blank">Le marquis d'Anaon</a></i> et <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2021/11/les-cinq-conteurs-de-bagdad-vehlmann-et.html" target="_blank">Les cinq conteurs de Bagdad</a></i>. Il collabore ici avec les crayons de Denis Bodart, dessinateur et coloriste belge né en 1962.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Le meurtre n'est rien sans un peu d'élégance...
Lord paralysé qui cherche à se venger de l'amant de sa femme ; petit bonhomme insignifiant persuadé l'être l'Ange de la Mort ; médecin passionné rêvant d'examiner le cerveau du grand poète et peintre William Blake : les gentlemen croisés au très select Green Manor Club sont pour le moins inquiétants. Car derrière la splendide façade victorienne se cachent en fait les passions les plus violentes et les pulsions les plus meurtrières.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Présentée comme une des bandes dessinées du siècle, il me tardait de découvrir cette sommité du 9e art. Il flotte dans ces pages un relent de crimes, de cherry et de cigares. Le crime est un art qui peut être mené avec beaucoup de raffinement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La bonne société britannique se retrouve au Green Manor, club select où chaque membre semble rêver au crime parfait. Au fil des seize historiettes racontées ici par le majordome, depuis enfermé à l'asile, les personnages défilent mais tous ont le vice chevillé au corps. Ils imaginent les pires subterfuges pour mettre sur pied le crime parfait, celui indécelable. Est-ce par ennui qu'ils s'adonnent à cette passion ? Ou parce qu'ils sont tellement orgueilleux qu'ils ne s'imaginent pas pouvoir échouer ? En attendant, cela donne lieu à des passes d'armes savoureuses que le lecteur prend un plaisir pervers à suivre. Il faut dire qu'il y a aussi beaucoup d'humour noir savoureux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après plusieurs histoires, on a beau connaître le procédé, on se laisse surprendre et on découvre avec délice toute la machination à l'œuvre. Pas de surnaturel, que de la logique, dans la droite ligne d'un Arthur Conan Doyle (dont il sera d'ailleurs question dans un des récits, par le truchement d'une belle mise en abyme).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/0d950bd4d3aaddc02a824ea154d9c41e/9/7/9782800147703_p_16.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="539" height="712" src="https://www.bdfugue.com/media/catalog/product/cache/0d950bd4d3aaddc02a824ea154d9c41e/9/7/9782800147703_p_16.webp" width="539" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Le dessin de Denis Bodart est parfaitement adaptée pour rendre l'atmosphère pesante et cynique. Une réserve cependant : le format de l'album est assez petit ce qui fait que les planches ne sont pas très grandes et mal adaptées pour le texte qui se révèle très petit. Mieux vaut lire cet ouvrage en plein jour et bien éclairé. Ce qui est dommage : j'aurais aimé savourer encore mieux dans une ambiance feutrée plus adéquate.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />
<i>Green Manor, l'intégrale</i>, de Fabien Vehlmann et Denis Bodart<br />
Éditions Dupuis<br />
Octobre 2018La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-3006992011648601262024-02-26T07:30:00.036+01:002024-02-26T09:07:31.849+01:00La nuit des fous [Anouk Shutterberg]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNVkqTHuPHt9X8OtGOvTpq3-mzCFRB6vgMBBEdiqHPU7J4Ftg1QA_D8T-E7xd2bFjHWBTxVPr5wHT9Qlp4UXf0qyieSZM92a1yYPBwSlE-OaWLOG3ny4424jyDxZqTg1YZavJLvmLAjyLaMqCthEJa7P3_cEnRKxuv3f7P4H9WD1z9FcNKAPX1/s1215/La_nuit_des_fous.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNVkqTHuPHt9X8OtGOvTpq3-mzCFRB6vgMBBEdiqHPU7J4Ftg1QA_D8T-E7xd2bFjHWBTxVPr5wHT9Qlp4UXf0qyieSZM92a1yYPBwSlE-OaWLOG3ny4424jyDxZqTg1YZavJLvmLAjyLaMqCthEJa7P3_cEnRKxuv3f7P4H9WD1z9FcNKAPX1/w329-h400/La_nuit_des_fous.jpg" width="329" /></a></div>L'autrice</u> : Anouk Shutterberg, passionnée d'art contemporain, a travaillé dans plusieurs galeries parisiennes dans l'idée de devenir galeriste. Son premier roman policier gravitait donc logiquement dans le monde de l'art. <i>La nuit des fous</i> est son troisième roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Élise, jeune trentenaire atteinte d'une grave pathologie, découvre à la mort de son père l’existence d’une tante. Un secret familial. Elle décide de renouer les liens avec cette femme, seule famille qui lui reste. Alors que les rencontres entre elles se multiplient, surviennent d’étranges incidents. Comme la morsure d’un crotale, un venin vient s’infiltrer dans son quotidien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Mai 2022. Dole, Jura. Cinq squelettes sont déterrés lors d’un chantier. Placés dans des caisses en bois, parfaits parallélépipèdes, les corps ont été façonnés au fil de fer avant la rigidité cadavérique. Le tueur a figé ses victimes pour délivrer un message. Un jeu macabre semble avoir débuté...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le commandant Jourdain en charge de l'enquête l’ignore encore mais, dans ce dossier, la folie est à ses trousses.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Après avoir vu des avis plus que positifs, je me suis laissée tenter par ce roman policier qui a obtenu en plus le Prix du polar Noir sur Ormesson 2023. Ma lecture a mal commencé, entre tournure de phrase incorrecte et mélange de niveaux de langage. Et puis, le concept d'une playlist accompagnant la lecture du roman ne me convainc pas, même si je comprends l'idée de proposer une musique adaptée à l'ambiance et qui enrichit l'expérience. Quand je lis, j'ai besoin de calme ou alors je me force à faire abstraction du bruit ambiant. Mais dans tous les cas je n'écoute pas vraiment la musique.<span></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Bref, ça ne commençait pas très bien, sans être pour autant rédhibitoire. Mais la construction du roman est certes classique mais efficace. Des chapitres courts qui font avancer rapidement l'histoire. Anouk Shutterberg est habile et attrape le lecteur sans qu'il ne s'en rende compte. Deux intrigues se mêlent : l'enquête du commandant Jourdain suite à la découverte de cinq corps dans un terrain à côté de l'hôpital psychiatrique de Saint Ylie dans le Jura et la quête d'Elise pour retrouver la trace de sa tante, le seul membre de sa famille qui lui reste. Bien évidemment, les deux vont se recouper à la fin du roman. Le commandant Jourdain est un personnage torturé dont la psychologie est bien posée même si un peu facile. Quant à Elise, jeune femme assez naïve qui finit par se révéler étonnamment en guerrière, elle se retrouve dans une situation pesante puis tout ce qu'il y a de plus glauque qui fait froid dans le dos, mais gâché par un détail rocambolesque invraisemblable qui perd le lecteur.
<div style="margin:20px; margin-top:5px"><div class="quotetitle"><b>Spoiler:</b> <input type="button" value="Afficher" style="width:45px;font-size:10px;margin:0px;padding:0px;" onclick="if (this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display != '') { this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display = ''; this.innerText = ''; this.value = 'Cacher'; } else { this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display = 'none'; this.innerText = ''; this.value = 'Afficher'; }" /></div><div class="quotecontent"><div style="display: none;">la scène d'évacuation du placenta après l'accouchement est gore mais totalement inepte.</div></div></div>
C'est bien beau de se complaire dans le gore, mais faut-il tout de même que cela tienne la route !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le tout forme un roman policier vraiment pervers, prenant, rythmé et globalement bien construit malgré quelques défauts étonnants qu'on aurait pu attribuer à un défaut de jeunesse si ce n'était le troisième roman de l'autrice. De plus, je reste un peu sur ma faim car il nous manque une des clés principales de l'intrigue :
<div style="margin:20px; margin-top:5px"><div class="quotetitle"><b>Spoiler:</b> <input type="button" value="Afficher" style="width:45px;font-size:10px;margin:0px;padding:0px;" onclick="if (this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display != '') { this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display = ''; this.innerText = ''; this.value = 'Cacher'; } else { this.parentNode.parentNode.getElementsByTagName('div')[1].getElementsByTagName('div')[0].style.display = 'none'; this.innerText = ''; this.value = 'Afficher'; }" /></div><div class="quotecontent"><div style="display: none;">comment Elise a pu retrouver sa tante et pas la police, puisque les deux disposaient d'une seule adresse, celle dans les Cévennes ?</div></div></div>
Bref, le prix reçu m'étonne !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<i>La nuit des fous</i>, d'Anouk Shutterberg<br />
Éditions Récamier<br />
Novembre 2023La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-10845966174098508332024-02-23T07:30:00.064+01:002024-02-23T07:30:00.130+01:00Fleurs #96<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9C464ZIwdcNWzWp9GBidHx4k6DA8vADF3wQNemjDfCUyIaScUSMnqHQcO9T9VXgNGEYvz28M-tN6bvCERrx5Ez3USHb4EbPFrPw7JZuXomPFD9JyowPfcn7kGwm6k5Z8m9X4zLrEuVjSTDy7WSwwNfQZHihfo5bRLzkzh8I-pMrzeRJOHPIb2/s1333/Mimosa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9C464ZIwdcNWzWp9GBidHx4k6DA8vADF3wQNemjDfCUyIaScUSMnqHQcO9T9VXgNGEYvz28M-tN6bvCERrx5Ez3USHb4EbPFrPw7JZuXomPFD9JyowPfcn7kGwm6k5Z8m9X4zLrEuVjSTDy7WSwwNfQZHihfo5bRLzkzh8I-pMrzeRJOHPIb2/w480-h640/Mimosa.jpg" width="480" /></a></div><br /><p style="text-align: right;"><span style="font-size: x-small;">Fleurs achetées le 01/02/2024 </span></p>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-583485039880698522024-02-21T07:30:00.049+01:002024-02-21T07:30:00.135+01:00Le printemps de Sakura [Marie Jaffredo]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-WX9Y_YAmcLlqsVoeLu1tgYHCP29LX89UxiALOLjCB-2XVq9ojrdFnRmwGF6ztBl8OSSA2F-H2DT0VqbsK8imtqVHmnitLmeO4_CK1pe034y2f7D9rNcOJ35sYfmlJ-Kmoxk3LSbXMMxdtcn5fsInnvPJ6jfRmcUfTNlHJkBGgLhyphenhyphenf5CuaqN9/s1215/Le_printemps_de_Sakura.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-WX9Y_YAmcLlqsVoeLu1tgYHCP29LX89UxiALOLjCB-2XVq9ojrdFnRmwGF6ztBl8OSSA2F-H2DT0VqbsK8imtqVHmnitLmeO4_CK1pe034y2f7D9rNcOJ35sYfmlJ-Kmoxk3LSbXMMxdtcn5fsInnvPJ6jfRmcUfTNlHJkBGgLhyphenhyphenf5CuaqN9/w329-h400/Le_printemps_de_Sakura.jpg" width="329" /></a></div>L'autrice</u> : Née en 1966, Marie Jaffredo est une scénariste et dessinatrice de bande dessinée.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Sakura, 8 ans, vit à Tokyo avec son papa français. Depuis le décès accidentel de sa maman, quelques années auparavant, la fillette n'arrive pas à surmonter sa peine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Obligé de s'absenter quelques semaines pour des raisons professionnelles, son père décide de la confier à sa grand-mère japonaise. Mais les premiers moments avec cette aïeule vivant de façon traditionnelle, au rythme de la nature, plongent l'enfant dans un désarroi encore plus grand ! Pourtant, contre toute attente, ce séjour va profondément transformer Sakura...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Sakura est une jeune orpheline de mère qui va, le temps de quelques semaines, vivre avec sa grand-mère maternelle. Elle qui n'arrivait pas à faire son deuil, enfermée dans sa douleur, va, auprès de son aïeule, se reconnecter petit à petit avec la vie qui l'entoure, la nature. Et comprendre que toute chose à une fin, c'est bien là le cycle de la vie. Mais que la mémoire, elle, permet de faire perdurer les êtres aimés auprès de soi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://clio-cr.clionautes.org/wp-content/uploads/cliotheque/2022/10/capture-decran-du-2022-10-30-08-31-08-600x430.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="430" data-original-width="600" height="430" src="https://clio-cr.clionautes.org/wp-content/uploads/cliotheque/2022/10/capture-decran-du-2022-10-30-08-31-08-600x430.png" width="600" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le graphisme adopté par Marie Jaffredo est net et les couleurs douces pour dire ces instants douloureux mais réparateurs qui habitent la jeune Sakura. A l'ombre des cerisiers et aux côtés de sa grand-mère, elle retrouve petit à petit goût à la vie et trouve le chemin de la sérénité et de la résilience. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré toute la beauté qui se dégage de ces petits riens de la vie, du temps qui passe, de la nature, malgré la douceur réelle de cet album, j'avoue avoir manqué d'émotions à cette lecture. Le trait est peut être trop net ? Le visage de Sakura n'exprime pas grand chose. Et le sujet lui-même me semble trop survolé, pas assez approfondi.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />
<i>Le printemps de Sakura</i>, de Marie Jaffredo<br />
Éditions Glénat<br />
Août 2022
La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-21705445231588618582024-02-19T07:30:00.064+01:002024-02-19T07:30:00.146+01:00Les princes de Sambalpur [Abir Mukherjee]<div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQs17RFzPVdlqEFMwwzkxTcOwF_21Dnipy06p7hlfrMLo3z0cFOkJAOAFqvqoSR2p9I93KWW6U_f2nfnt9Yg_o-h9cZRes29q9BXZ-P7is11t6_4IURJ_Z780-_HOjqEBZAez6VWDRWqY0mkw78ZJH_bXdv6s17O3c13vAWzKkGNFUG3EsGDEg/s1215/Les_princes_de_sambalpur.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjQs17RFzPVdlqEFMwwzkxTcOwF_21Dnipy06p7hlfrMLo3z0cFOkJAOAFqvqoSR2p9I93KWW6U_f2nfnt9Yg_o-h9cZRes29q9BXZ-P7is11t6_4IURJ_Z780-_HOjqEBZAez6VWDRWqY0mkw78ZJH_bXdv6s17O3c13vAWzKkGNFUG3EsGDEg/w329-h400/Les_princes_de_sambalpur.jpg" width="329" /></a></div>Après avoir tout récemment découvert la saga D'Abir Mukherjee dans son premier tome <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2023/12/lattaque-du-calcutta-darjeeling-abir.html" target="_blank">L'attaque du Calcutta-Darjeeling</a></i>, je n'ai pas résisté longtemps avant de retrouver ses personnages dans ce deuxième opus.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Échouer à prévenir l'assassinat d'un prince n'est pas un fait d'armes dont peuvent s'enorgueillir le capitaine Wyndham et le sergent Banerjee, de la police de Calcutta. Piqués au vif par cet échec, l'inspecteur et son adjoint décident de suivre la piste des mystérieuses missives reçues par le prince jusqu'à Sambalpur, petit royaume de l'Orissa, célèbre pour ses mines de diamants. Le vieux maharajah, entourée de ses femmes, et de dizaines de concubines et enfants, paraît très affecté par la mort de son fils aîné, et prêt à accepter leur aide. D'omelettes trop pimentées pour les papilles anglaises au culte de l'étrange dieu Jagannath, en passant par une chasse au tigre à dos d'éléphant, Wyndham et Banerjee seront initiés aux mœurs locales. Mais il leur sera plus compliqué de pénétrer au cœur du zenana, le harem du maharajah, où un certain confinement n'empêche pas toutes sortes de rumeurs de circuler.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Excellent opus que ce deuxième volume des enquêtes du capitaine Wyndham et du sergent Banerjee ! Où l'on replonge donc dans l'Inde des années 20, alors que la domination britannique commence à être contestée. À la suite de nos deux héros, qui assistent médusé à l'assassinat du prince héritier du maharajah de Sambalpur, on se lance dans une enquête pour connaître la vérité. Les pistes sont nombreuses, tout comme les bâtons qu'on leur met dans les roues. Tout est diplomatie. Difficile de suivre une piste et de poser des questions pourtant sans froisser quelques susceptibilités ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">J'ai trouvé l'intrigue mieux ficelée que dans le premier tome, le style d'Abir Mukherjee s'est affûté : l'histoire est plus complexe que le style faussement simple ne pourrait le laisser croire. De fausses pistes en multiples suspects, avec pas mal d'humour, l'auteur nous entourloupe avec brio, avec un rythme bien dynamique. On se laisse balader jusqu'à la révélation finale, dans les toutes dernières lignes qui précisent d'ailleurs bien que vérité et justice sont bien deux choses tout à fait différentes.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">En parallèle, on découvre les rouages des coulisses d'un petit état indien princier, l'importance des rites religieux, l'exercice du pouvoir et même le harem, dont les femmes ne sont pas vraiment prisonnières. La tradition est importante mais il faut pourtant mettre la société sur la voie de la modernité. Comment allier les deux ? Des manœuvres politiques se jouent à tous les niveaux.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un très bon roman avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture. J'ai hâte de lire le troisième tome !</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />
<i>Les princes de Sambalpur</i>, d'Abir Mukherjee<br />
Traduit par Fanchita Gonzalez Batlle<br />
Éditions Liana Levi<br />
Octobre 2020La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-53571714341076539492024-02-16T07:30:00.138+01:002024-02-16T07:30:00.129+01:00La zone d'intérêt, de Jonathan Glazer<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/24/01/12/14/37/2282076.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="400" src="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/24/01/12/14/37/2282076.jpg" width="300" /></a></div><div style="text-align: justify;">Film américano-britanico-polonais de Jonathan Glazer, sorti le 31 janvier 2024, avec Christian Friedel et Sandra Hüller.<br /><br /><u>L'histoire</u> : Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme
Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans
une maison avec jardin à côté du camp.<br /><br /><u>Mon avis</u> : Grand prix 2023 du Festival de Cannes, ce film est bancal. Forcément, le sujet est sensible et on connait la polémique sur l'impossibilité de montrer la Shoah dans une œuvre de fiction et plus précisément au cinéma. Comment esthétiser un film sans tomber dans ce piège ? </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Jonathan Glazer choisit habilement, même si c'est un procédé qui n'est pas original, de ne rien montrer du camps d'Auschwitz. Tout au plus en verrons-nous un mur, une porte d'entrée attenante au domicile du commandant, les cheminées au loin. Par contre, la bande son est là, l'élément le plus marquant. On entend ce qui se passe dans le camp : des cris, des pleurs, des coups de feu, un train qui arrive en gare... Un bruit de fond permanent qui fait comprendre l'œuvre de mort qui se joue. C'est impressionnant parce que c'est par là que tout se passe, que le spectateur ressent profondément le malaise. C'est dérangeant au possible. Et c'est d'autant plus fort que le film ne comporte aucune musique, si on met de côté les longs sons des génériques de fin et de début, sur un fond d'écran noir. Des sons synthétiques et crispants qui vous mettent directement dans l'ambiance.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Pendant que des millions d'êtres humains sont massacrés à quelques encablures, la famille Höss vit en famille dans ce qu'ils appellent leur petit coin de paradis. Le tragique, perceptible uniquement par le spectateur, arrive par toutes petites touches : un enfant qui joue avec des dents en or, un vêtement de fourrure dans lequel on retrouve des effets personnels de sa précédente propriétaire... Comme des pièces discordantes qui font comprendre que non seulement Hedwig sait ce qu'il se passe mais qu'elle s'enorgueillit d'en profiter. Des moments malaisants au possible qui donnent à percevoir l'innommable qui se déroule à côté et l'ignominie de ces êtres qui s'en réjouissent et y participent activement.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Là où le film est bancal, c'est dans la scénographie. Tant qu'on reste à Auschwitz, tout se tient. Uniquement des plans larges, aucun gros plan pour ne pas tomber dans une émotion artificielle. Quelques scènes sont filmées avec une grande minutie, comme lorsque la servante, limite une esclave tant pèse sur elle la menace permanente de la bonne volonté des Höss, prépare un verre de schnapps pour monsieur ; ou encore quand le père de famille fait le tour de la maison pour tout éteindre et verrouillé. À l'inverse, et c'est d'autant plus incompréhensibles, d'autres scènes sont totalement superflues : les ablutions après l'adultère, la dispute conjugale...<br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Et surtout, dès que Glazer sort de son huis clos initial en suivant Höss à Orianenburg, alors qu'il est muté, plus rien ne fonctionne et on tombe dans le piège de la sensiblerie. La scène finale est d'ailleurs très mauvaise à mon goût, lorsque les plans montrant le commandant, qui retrouve sa nomination à la tête du camp, descend les escaliers du bâtiment à Orianenburg et s'arrête, comme poursuivit par les images d'un autre temps, l'époque actuelle, où des femmes de ménage nettoient le musée d'Auschwitz et les vitrines montrant les objets ayant appartenus à toutes les personnes exterminées : chaussures, vêtements, casseroles...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ce film laisse un goût amer à qui connait le drame de la Shoah, un goût de raté. Et il n'aidera pas ceux qui connaissent mal ce sujet à mieux l'appréhender. Un film doit-il forcément être pédagogique ? Non. Mais quand on choisit un tel sujet, on sait que cet aspect va forcément peser dans la balance.</div>
<div><div style="text-align: justify;"></div></div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-60004048647750467762024-02-14T07:30:00.046+01:002024-02-14T07:30:00.126+01:00Nippon Monogatari [Elisa Menini]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj932MdvQvnf5DmxlUXnV1oO8uHYrjHof4s3ueteHOxd7KrLYF1Z3B8iqTGDKc9XVZqu9FrlKOpU32DlTliKy6kZaAKcNK7qaKUMq28gtQ9iirG2twaE-liozP_SaVXaUdJ6LGtA2SygHvHQZzlZ2l18ctfBCCx5GmmNTJvciXJEhbsfY4cYQWg/s1216/Nippon_Monogatari.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj932MdvQvnf5DmxlUXnV1oO8uHYrjHof4s3ueteHOxd7KrLYF1Z3B8iqTGDKc9XVZqu9FrlKOpU32DlTliKy6kZaAKcNK7qaKUMq28gtQ9iirG2twaE-liozP_SaVXaUdJ6LGtA2SygHvHQZzlZ2l18ctfBCCx5GmmNTJvciXJEhbsfY4cYQWg/w329-h400/Nippon_Monogatari.jpg" width="329" /></a></div><div style="text-align: justify;"><u>L'autrice</u> : Autrice et illustratrice italienne de bande dessinée née en 1990, Elisa Menini est passionnée de bande dessinée et de culture japonaise traditionnelle. Elle signe ici le troisième et dernier volet de sa trilogie nippone.<br /><br /><u>L'histoire</u> : Une légende japonaise, un voyage initiatique, une succession de pièges à déjouer, qui marquent comme toujours le destin des héros et des hommes.
<br /><br />
Kintarō, que l’on traduit par « garçon doré », est un héros légendaire du folklore japonais. Enfant à force surhumaine, il est élevé par une ogresse sur le mont Ashigara et devient ami des animaux de la montagne. <br /><br />
Entouré de ses fidèles compagnons, il part ici en quête de l’élixir de longue vie, qui seul saurait guérir sa mère mourante. <br /><br /><u>Mon avis</u> : <i>Nippon Monogatari</i> est le troisième tome d'un triptyque mais il peut tout à fait se lire seul. Je ne sais pas ce que contenait les deux premiers tomes mais celui-ci m'a bluffée par le dessin qui rappelle parfaitement les estampes japonaises anciennes dans un cadre d'ouvrage de bande dessinée franco-belge. Ce mélange pourrait être totalement raté, il n'en est rien, bien au contraire. C'est surprenant, unique, et très lisible. L'autrice a fait un formidable travail graphique pour accompagner le récit initiatique du jeune Kintarō, amené à passer des épreuves lors de l'ascension d'une montagne dans l'espoir de trouver au sommet le remède qui sauvera sa mère malade.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.icimeme-editions.com/wp-content/uploads/2022/08/Nippon-Monogatari_092_Web.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="573" height="800" src="https://www.icimeme-editions.com/wp-content/uploads/2022/08/Nippon-Monogatari_092_Web.jpg" width="573" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Lors de son périple pour le sommet du mont Ashigara, le jeune homme va être accompagné par des amis dont les pouvoirs l'aideront à vaincre les yokais qui croiseront sa route. Esprits souvent plus inquiétants que malfaisants, ils distillent une ambiance sombre et fantastique. Pour qui n'est pas un peu au fait de la culture japonaise, pas mal d'éléments, jamais expliqués par l'autrice, pourraient paraître absconds. La fin m'a d'ailleurs un peu déroutée tant il n'y a pas vraiment d'explications à la disparition des compagnons de route (pourquoi étaient-ils là ? pourquoi partent-ils maintenant ?).</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Graphiquement, cela vaut indéniablement le coup. Narrativement, il manque d'explications pour que tout cela soit plus accessible à la population occidentale, a priori premier public visé.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<br />
<i>Nippon Monogatari</i>, d'Elisa Menini<br />
Éditions Ici même<br />
Juin 2022La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-55001938328990645432024-02-12T07:30:00.051+01:002024-02-12T07:30:00.136+01:00Au petit bonheur la chance [Aurélie Valognes]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLvI0_O8gsx1wiaWnphBK8hQVNsmeOJL07Vc40NevIBQYjhjnwEUumq_cpGV6yNfwlTS9RmR9RPlgoR3QaN_XuvtblXIejReGfnQDo0Wgrz_WNGEJr5OCtXCjeztBM3W7pOEFml_35ma6knKR8iTFUJAn83HaLKGAsJlzPfBK5td3hOHSI25x7/s1216/Au_petit_bonheur_la_chance.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLvI0_O8gsx1wiaWnphBK8hQVNsmeOJL07Vc40NevIBQYjhjnwEUumq_cpGV6yNfwlTS9RmR9RPlgoR3QaN_XuvtblXIejReGfnQDo0Wgrz_WNGEJr5OCtXCjeztBM3W7pOEFml_35ma6knKR8iTFUJAn83HaLKGAsJlzPfBK5td3hOHSI25x7/w329-h400/Au_petit_bonheur_la_chance.jpg" width="329" /></a></div><div style="text-align: justify;">Ma dernière lecture d'un roman d'Aurélie Valognes datait de 2016 avec <i><a href="http://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2016/06/nos-adorables-belles-filles-aurelie.html" target="_blank">Nos adorables belle-filles</a></i> qui avait été très mitigée. Pas étonnant donc que j'ai attendu longtemps avant de retenter l'expérience.<br /><br /><u>L'histoire</u> : Jean 6 ans , se retrouve confié à sa grand-mère, lors de la séparation de ses parents, en 1968. Sa mère part à Paris pour trouver un emploi et reviendra le chercher. Il se retrouve chez mémé Lucette, et une formidable histoire d'amour va se dérouler entre ces deux êtres qui vont apprendre à se connaître, à cohabiter et à s'aimer.<br /><br /><u>Mon avis</u> : 1968. Nous suivons ici un petit garçon en mal d'amour. Au commencement de ce livre, sa mère l'abandonne pour partir à la conquête de ses rêves de jeune fille sans bien comprendre le prix qu'elle devra payer. Elle laisse donc son fils à sa mère, déjà assez âgée. Un choc des générations et une rencontre entre deux personnages hauts en couleur qui vont apprendre à s'aimer.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors que mémé Lucette lutte contre les fantômes de la guerre, sa fille Marie rêve en grand et veut sortir de la condition de "poule pondeuse" qu'on lui impose. Femme au foyer, très peu pour elle. Elle a pourtant un enfant, qu'elle choisit de laisser au bon soin de sa grand-mère le temps de courir à Paris tenter sa chance. Le petit Jean se retrouve à devoir appréhender une nouvelle vie, dont il espère vite sortir. Maman reviendra bientôt. Mais le temps s'étire, sa mère l'oublie. Et lui apprend malgré lui à aimer cette vie avec son aïeule, certes faite de privations mais aussi et surtout de beaucoup d'amour. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Jean ne comprend pas tout ce qui se passe autour de lui et c'est l'occasion de situations cocasses. Tout est vu à hauteur d'un petit garçon de huit ans. C'est un moyen pour l'autrice de dire beaucoup de façon légère : les conséquences de la guerre, le féminisme, les revendications, l'électro-ménager qui révolutionne le quotidien, l'avortement...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">C'est tendre et délicat. Et la scène finale est très touchante. Une belle lecture, douce et agréable, qui fait passer un excellent moment.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div><br />
<i>Au petit bonheur la chance</i>, d'Aurélie Valognes<br />
Éditions Mazarine pour Kindle<br />
Mars 2018</div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-25981460735358955352024-02-09T07:30:00.045+01:002024-02-09T09:17:52.818+01:00Séries #41<p> <b style="text-align: justify;">Only murders in the building</b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/07/24/15/02/2042563.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="400" src="https://fr.web.img4.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/07/24/15/02/2042563.jpg" width="300" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div>Trois inconnus, obsédés par les affaires criminelles, se retrouvent liés à un meurtre dans la vie réelle et décident de résoudre le cas...<div><br /></div><div><div style="text-align: justify;">J'avais hâte de voir cette série dont j'entendais beaucoup parlé et dont le résumé me faisait envie. Malheureusement, je n'ai pas adhéré à l'interprétation de Selena Gomez, aussi expressive qu'une huître, et le côté bavard de Steve Martin et Martin Short, typiquement new-yorkais, m'a vite agacée et saoulée. Pour autant, j'ai aimé les enquêtes et le rythme : un épisode entier sur Sting, joué par la star elle-même ou encore un autre entièrement muet, puisque le personnage principal est sourd. C'est audacieux. Bref, un bilan en demi-teinte.</div><div><div><br /></div><div><br /></div><div><b>Life on Mars</b></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/11/08/15/05/1355222.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="544" height="400" src="https://fr.web.img2.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/11/08/15/05/1355222.jpg" width="272" /></a></div><br /><div><br /><div style="text-align: justify;">À Manchester en 2006, le commissaire Sam Tyler apprend l'enlèvement de sa petite amie avant de se faire renverser par une voiture. À son réveil, il est toujours policier mais en 1973. Est-il dans le coma ? En plein rêve ? </div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Une idée de départ intéressante, qui met en lumière l'évolution des méthodes policières en 40 ans. L'affrontement des deux protagonistes, l'un bien de son temps et l'autre, venu du futur, est amusante, au début en tout cas. Cela finit par devenir lassant tellement c'est un mojo qui se répète à chaque épisode sans que cela apporte vraiment quelque chose à l'intrigue. Pour autant, l'émotion est là quand Sam se retrouve face à ses parents. Et on a droit à des piques d'humour so british bien savoureuses par moment. Les incursions de l'époque actuelle où les proches de Sam tentent de le tirer du coma n'apportent pas grand chose et on finit la saison 1 s'en en savoir beaucoup plus sur ce qu'il se passe qu'au premier épisode. Un peu agaçant. Mais il semble que la série soit complète avec la saison 2 alors j'ai bien envie de connaître le fin mot de l'histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><b>Le pavillon des hommes</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/05/25/11/49/2803682.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="600" height="400" src="https://fr.web.img5.acsta.net/r_1920_1080/pictures/23/05/25/11/49/2803682.jpg" width="300" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Les hommes étant devenus rares à la suite d'un fléau qui a frappé la population masculine, les femmes ont pris en charge les postes les plus importants. Dans un pavillon interdit aux femmes, quelques beaux spécimens mâles sont élevés, destinés aux femmes les plus aisées. Le jeune Mizuno y trouve refuge pour échapper à un mariage arrangé par sa mère.
Adaptation du manga "Le pavillon des hommes", de Yoshinaga Fumi.<br /></div></div></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Conseillée par une amie, cette série est intéressante. Les personnages ont une psychologie bien creusée et ils évoluent au fur et à mesure des épisodes. Le pitch d'un harem inversé pour cause de maladie dévastant la population mâle du pays est intéressante : comment, dans une société patriarcale, passer d'un pouvoir masculin à un pouvoir pouvant être exercé par les femmes ? Sauront-elles gouverner ? Beauté et cruauté vont de pair, quelque soit le sexe. Les femmes ne font ni mieux ni pire que les hommes. Le rythme des épisodes est parfait, tout va très vite, mais pas trop, tout est bien orchestré pour faire progresser l'intrigue.</div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-69844217268567957382024-02-07T07:30:00.024+01:002024-02-08T08:45:46.981+01:00Vikings dans la brume [Lupano et Ohazar]<div class="separator"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMWTrUSiSZ1TqkwD8IJ8RaWgoIcMSVt7Ec-grLrO_OYMiAtNPMSC6PnEQVmq2Dk3qOCIO21l9AVrihFjcfO6FrsGnW2xzxYobOSmcf9hWLh5uzlUf3U9jb9ut_thwr-BcU2vtyRTfZI74EQf79IsvaFBmtxDYfRdgSIEHHRTPSeyVk1uAUUPDh/s607/Vikings_dans_la_brume.jpg" style="clear: left; display: inline; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="607" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjMWTrUSiSZ1TqkwD8IJ8RaWgoIcMSVt7Ec-grLrO_OYMiAtNPMSC6PnEQVmq2Dk3qOCIO21l9AVrihFjcfO6FrsGnW2xzxYobOSmcf9hWLh5uzlUf3U9jb9ut_thwr-BcU2vtyRTfZI74EQf79IsvaFBmtxDYfRdgSIEHHRTPSeyVk1uAUUPDh/w330-h400/Vikings_dans_la_brume.jpg" width="330" /></a></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Les auteurs</u> : Si on ne présente plus le scénariste français Wilfrid Lupano sur ce blog, auteur notamment de <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2022/01/la-bibliomule-de-cordoue-wilfrid-lupano.html" target="_blank">La bibliomule de Cordoue</a></i> avec Chemineau ou des <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2015/03/les-vieux-fourneaux-tome-1-lupano-cauuet.html" target="_blank">Vieux fourneaux</a></i> avec Cauuet, il collabore cette fois avec son frère, Ohazar alias Rodolphe Lupano, illustrateur, graphiste et coloriste autodidacte né en 1970. </div>
<br /><div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : "Vikings Dans La brume" raconte les aventures burlesques de Vikings partis en mer pour accomplir une forme de routine : raids, pillages, meurtres et ripailles !</div><div style="text-align: justify;">"Vikings Dans La brume" raconte aussi et surtout, l'histoire d'un monde qui bascule. Nos Vikings sont confrontés à l'évolution rapide du monde chrétien, qui se structure, se répand, et complique considérablement le bon déroulement des pillages. À la tête de sa bande de redoutables guerriers, le chef Reidolf est bien obligé de constater que ce mode de vie basé sur la prédation vit ses derniers instants... Mais comment changer quand on a toujours vécu ainsi ? Comment sortir de la brume... ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Une succession de saynètes faisant une demie page et mettant un scène des vikings partis en raid sur les terres chrétiennes, ou leurs femmes restées tranquillement à la maison. C'est ainsi que sont construits ces deux albums des <i>Vikings dans la Brume</i>. À la tête de cette troupe, on retrouve le chef Reidolf, qui initie son fils aîné à la plus pure tradition vikings pendant que sa femme fomente la rébellion et s'accoquine avec des esclaves chrétiens. Un vent moderne souffle donc.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://deslivresdeslivres.files.wordpress.com/2023/08/vikings-dans-la-brume-tome-2-planche.jpg?w=1000" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="566" data-original-width="800" height="453" src="https://deslivresdeslivres.files.wordpress.com/2023/08/vikings-dans-la-brume-tome-2-planche.jpg?w=1000" width="640" /></a></div><br /></div><div style="text-align: justify;">Graphiquement, Ohazar livre une prestation très originale mais j'ai eu du mal avec les visages, peu visibles et dont on ne voit du coup pas les expressions. Scénaristiquement, si j'ai ri une ou deux fois, j'avoue avoir eu l'impression que Lupano est plus inspiré en série dans <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2015/10/traquemage-tome-1-le-serment-des.html" target="_blank">Traquemage</a></i> ou dans <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2015/03/les-vieux-fourneaux-tome-1-lupano-cauuet.html" target="_blank">Les vieux fourneaux</a></i>. Ca manque de percussion je trouve, c'est un peu trop gentillet. On enchaîne les bagarres et les coups de hache mais sans voir de sang couler, même si nos valeureux vikings se décrivent comme sanguinaires ; les réflexions sur la religion sont par contre plus intéressantes. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Ca aurait pu être un peu plus profond pour être encore plus savoureux. Mais pour un divertissement léger, vite consommé, sans prise de tête, ça fait très bien le travail.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />
<i>Vikings dans la brume, tomes 1 et 2</i>, de Wilfrid Lupano et Ohazar<br />
Éditions Dargaud<br />
2022 et 2023<br />La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-14479076990159633182024-02-05T07:30:00.078+01:002024-02-05T07:30:00.155+01:00Le livre des heures [Anne Delaflotte Mehdevi]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPjy_03bb4BS8HaZaGb2V23zKAEH4MJvX5nhwalH_peEkjJ3-6mRd-NKnz9NYpEPq911OhnDkecbJqEVqmNcoY0EJ0HrwqnAQ3m2Pp3QHWu1ClkXB6HCbR55le-Ryj84CpfA20DK__pBrcdGSma27j0dOCgryRwQqKbkZnnaiHgt3ole2xgLPc/s1215/Le_livre_des_heures.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPjy_03bb4BS8HaZaGb2V23zKAEH4MJvX5nhwalH_peEkjJ3-6mRd-NKnz9NYpEPq911OhnDkecbJqEVqmNcoY0EJ0HrwqnAQ3m2Pp3QHWu1ClkXB6HCbR55le-Ryj84CpfA20DK__pBrcdGSma27j0dOCgryRwQqKbkZnnaiHgt3ole2xgLPc/w329-h400/Le_livre_des_heures.jpg" width="329" /></a></div>L'autrice</u> : Née en 1967 à Auxerre, Anne Delaflotte Mehdevi est une autrice française. Après des études en droit international et diplomatique, elle a vécu presque vingt ans à Prague où elle a appris et exercé le métier de relieur tout en écrivant. Son premier roman <i>La relieuse du gué</i> est paru en 2008. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Marguerite vit sur le pont Notre-Dame. Sa famille y tient l'échoppe d'enluminure la plus célèbre de Paris. Irrésistiblement attirée par l'atelier et ses couleurs flamboyantes, la jeune fille contemple les livres ornementés que fabrique son grand-père et se rêve artiste à son tour. Au fil du temps, Marguerite, libre et talentueuse, parvint à gagner sa place dans ce domaine réservé aux hommes. Mais au Moyen Âge, qu'il s'agisse d'amour ou de vocation, une femme peut-elle échapper à sa condition ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Au Moyen-Âge, une femme est destinée soit au mariage, soit au couvent. Alors Marguerite, fille et petite fille d'enlumineurs, tombée dans la marmite des couleurs dès son plus jeune âge, va devoir lutter si elle veut pouvoir vivre sa passion. Si son père et son grand-père l'encouragent, sa mère voit cela d'un mauvais œil et houspille sa fille pour qu'elle rentre dans le rang.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Sous le prétexte de se confectionner un livre d'heures, sujet qui aura l'heur de plaire à sa mère, la jeune fille s'entraîne et devient même une enlumineuse renommée dans toute la capitale. Elle applique les couleurs avec passion, et, avec les mots d'Anne Delaflotte Mehdevi, un charme envoutant se dégage de ce travail minutieux. La passion de l'art n'étouffe pas pour autant des passions plus charnelles. Car le vent de la Renaissance souffle, et avec lui les espoirs d'une autre société. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'autrice n'hésite pas à insérer des mots d'ancien français pour rendre au mieux les pensées de l'époque qui pouvaient habiter une jeune femme. Pour autant, cela reste très facile à lire et l'émotion est là. De la couleur et des jeux de lumières se voient à travers de simples mots couchés en caractères d'imprimerie noir sur une feuille de papier blanc. ;On voit qu'Anne Delaflotte Mehdevi connait son sujet par cœur. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un beau roman.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><br /></div><div><i>Le livre des heures</i>, d'Anne Delaflotte Mehddevi</div><div>Éditions Folio</div><div>Février 2023</div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-31778610533670463402024-02-02T07:30:00.031+01:002024-02-02T07:30:00.134+01:00MAM Paris #17 : Offerta a Giove de Giorgio de Chirico<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsNUvDZeTZGy0u8D9MSfHQR_3a9NnG34tAEorV5l67RsMmcISYkgEA03YZTzi_BO5h3yDCLFjJFjtSdkNaafdxd_d9_ateVeiJQYOL_9of1xdOeG6pynz485TWf-lvDtk409LATOJb-_1H2s6ob5OeTkVsYNA5krUL00nApLQG8MES5gTurvuZ/s1333/Offerta_a_Giove_Chirico.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsNUvDZeTZGy0u8D9MSfHQR_3a9NnG34tAEorV5l67RsMmcISYkgEA03YZTzi_BO5h3yDCLFjJFjtSdkNaafdxd_d9_ateVeiJQYOL_9of1xdOeG6pynz485TWf-lvDtk409LATOJb-_1H2s6ob5OeTkVsYNA5krUL00nApLQG8MES5gTurvuZ/w480-h640/Offerta_a_Giove_Chirico.jpg" width="480" /></a></div><br /><p></p><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Après <a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2023/12/mam-paris-16-sans-titre-de-bernard-saby.html" target="_blank">Bernard Saby</a>, c'est cette œuvre de Giorgio de Chirico, <i>Offerta a Giove</i>, Offrande à Jupiter, exposée au Musée d'Art moderne de Paris, que je vous propose de regarder de plus près. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Giogio de Chirico, peintre, sculpteur et écrivain italien est né en 1888 en Grèce et mort à Rome en 1978. Ses œuvres, unanimement saluées par les surréalistes ont ensuite été tout aussi unanimement rejetées. Il a fondé le mouvement de la peinture métaphysique qui vise à représenter ce qu'il y a au-delà de l'apparence physique de la réalité. Dans les années 20, il revient à un style plus classique, s'attirant les foudres des surréalistes. Il reprendra le style qui l'a fait connaître après les années 1940, car cela est plus rémunérateur. Il n'hésite pas alors à décliner et réaliser des copies de ses toiles. </div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Il s'agit d'une huile sur toile datant de 1971. J'avoue ne pas trop comprendre ce qu'elle représente exactement. J'y vois personnellement une mère, faisant offrande de son enfant à Jupiter ou lui demandant sa protection pour cet enfant, être complexe à mettre au monde vu toute la machinerie dont est composé le corps humain, et pourtant tout de même si fragile. </div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-54622507202864622992024-01-31T07:30:00.051+01:002024-01-31T07:30:00.131+01:00Le fils de Pan [Fabrizio Dori]<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYo1XArFpiLHwCyvMYiS0CuazCRV0M1QHlqzVoT3W4O4HrmIrcf_fAdWw9OdRqL0dV187HBw5UMuGqyAAH0CvK53Ay-DsJGYc5sVMPguHjdeEq13vBxbPoNcuXeN9dpP1guUwu1o-8I9Iz7NS1WWkU21yf0ikRjYJ8K7kubgEgpb4eJ5tVuDIh/s1215/Le_fils_de_Pan.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1215" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYo1XArFpiLHwCyvMYiS0CuazCRV0M1QHlqzVoT3W4O4HrmIrcf_fAdWw9OdRqL0dV187HBw5UMuGqyAAH0CvK53Ay-DsJGYc5sVMPguHjdeEq13vBxbPoNcuXeN9dpP1guUwu1o-8I9Iz7NS1WWkU21yf0ikRjYJ8K7kubgEgpb4eJ5tVuDIh/w329-h400/Le_fils_de_Pan.jpg" width="329" /></a></div><div style="text-align: justify;">En 2020 je découvrais le magnifique album <i><a href="https://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2020/09/le-dieu-vagabond-fabrizio-dori.html" target="_blank">Le dieu vagabond</a></i> de Fabrizio Dori, artiste et illustrateur italien qui se lançait, et avec quel succès, dans la bande dessinée. C'est avec grand plaisir que j'ai découvert qu'une suite est parue l'année dernière.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Eustis, satyre déchu de la cour errant de Dionysos, s'ennuie à mourir dans le monde des mortels. Mais bientôt, une surprise le sort de sa torpeur : Séléné, déesse de la Lune, lui envoie l'enfant qu'elle a eu avec Pan, pour qu'Eustis l'aide à trouver sa "spécialité" divine.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Quoi ? Pan et Séléné s'offrent du bon temps et c'est lui qui doit en payer les conséquences ?! Pas question ! Seule solution pour se débarrasser de ce rejeton indésiré : demander à un dieu de rang supérieur de le relever de cette tâche.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Le problème, c'est que sur l'Olympe, il s'est mis à dos bon nombre de dieux et que sa tête est mise à prix...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Une merveille, cet album ! Tout comme le premier d'ailleurs. J'ai retrouvé avec énormément de plaisir la richesse des illustrations de Dori, qui me rappellent la période de la Sécession viennoise (on pense forcément à Klimt), ses couleurs riches et chatoyantes. Le récit n'est pas en reste, tout à fait accessible à qui n'aurait pas lu le premier album de l'auteur ; on y retrouve Eustis qui, après avoir permis à Pan et Séléné de vivre leur amour, se retrouve avec leur marmot sur les bras. Il part alors à la recherche d'une solution, retrouve ses amis les dieux, et nous embarque dans une folle aventure dans laquelle on le suit avec un plaisir infini.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://focus.telerama.fr/2023/11/30/0/0/2539/3425/1200/0/60/0/e3c2d38_1701344653636-le-fils-de-pan-p-224.jpg/webp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="593" height="800" src="https://focus.telerama.fr/2023/11/30/0/0/2539/3425/1200/0/60/0/e3c2d38_1701344653636-le-fils-de-pan-p-224.jpg/webp" width="593" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;">Au passage, Dori en profite pour mâtiner son discours d'une réflexion sur notre vie, sur notre besoin de sens, de rêve, que nos croyances modernes ne satisfont pas. La politique ne permet pas de prendre de la distance et nous enferme dans un nombrilisme néfaste. La désertion de la sphère sacrée a laissé la place aux idées les plus nauséabondes. Pourtant, le monde est peut être plus que ce que l'on perçoit de notre petite fenêtre personnelle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Un coup de cœur ! 🧡🧡🧡</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div><i>Le fils de Pan</i>, de Fabrizio Dori<br />
Éditions Sarbacane<br />
Août 2023</div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-30231080859558695772024-01-29T07:30:00.062+01:002024-01-29T07:30:00.141+01:00On ne dit pas Sayonara [Antonio Carmona]<div style="text-align: justify;"><u><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR7QbBQEXtL7FiV4lveMkFKwFctYBEZuIdywKL82fqth0Y9_7EsmGpA1vj_lh0GiTTOeKg5yyYkXZti8x5OnrnpM9xD4zbDDFq0gl-z2_RrGu1okqnoBfRqZ6RAaTyR-4s77jI3iTZSKpC_vv7hq1SFQ18yhulqpTb_Zv6WZ1FI5HgBhE3LQTy/s1216/On_ne_dit_pas_sayonara.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1216" data-original-width="1000" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjR7QbBQEXtL7FiV4lveMkFKwFctYBEZuIdywKL82fqth0Y9_7EsmGpA1vj_lh0GiTTOeKg5yyYkXZti8x5OnrnpM9xD4zbDDFq0gl-z2_RrGu1okqnoBfRqZ6RAaTyR-4s77jI3iTZSKpC_vv7hq1SFQ18yhulqpTb_Zv6WZ1FI5HgBhE3LQTy/w329-h400/On_ne_dit_pas_sayonara.jpg" width="329" /></a></div>L'auteur</u> : Né en 1991 à Nîmes, Antonio Carmona a été formé au conservatoire d'art dramatique puis a suivi une formation d'artiste clown. Il a écrit plusieurs pièces de théâtre pour la jeunesse dans la compagnie Si sensible qu'il a fondée. Il a gagné le concours du premier roman jeunesse de Gallimard jeunesse, Télérama et RTL en 2023 avec ce titre, <i>On ne dit pas Sayonara</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>L'histoire</u> : Interdiction d'entrer dans la chambre au piano. </div><div style="text-align: justify;">Interdiction de parler japonais.</div><div style="text-align: justify;">Interdiction de lire des mangas ou de regarder des animés.</div><div style="text-align: justify;">Et bien sûr, interdiction de parler de maman et de son pays d'origine...</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Depuis la mort de la mère d'Élise, son père a imposé des règles impitoyables à la maison. Il barricade sa tristesse. Heureusement, au collège il y a l'extravagante Stella, avec son visage qui passe par toutes les lettres de l'alphabet. Et quand mamie Sonoka débarque du Japon, c'est le début d'une révolution.</div><div style="text-align: justify;">Mais Élise osera-t-elle enfin poser LA question interdite ?</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><u>Mon avis</u> : Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler aujourd'hui d'un roman jeunesse. Et une fois n'est pas coutume, j'ai été attirée vers ce roman par le bandeau qui l'ornait, indiquant que son auteur était le lauréat du concours du premier roman jeunesse. Et bien m'en a pris.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Antonio Carmona nous livre ici une magnifique histoire, dramatique, mais pourtant pleine d'humour et de gentillesse. En petites touches, il dresse le portrait d'Élise, petite fille de 12 ans, dont la mère est morte quatre ans plus tôt. Depuis, son père s'est enfermé dans sa tristesse et impose à sa fille des règles de vie, des interdictions qui ont pour but illusoire de tenir le chagrin éloigné. Il ne veut plus convoqué le souvenir de sa femme décédée, obligeant en même temps Élise a oublié une moitié d'elle-même. Par amour pour son père, la jeune fille s'y efforce mais le carcan finit par craquer. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">L'auteur a un ton tout en pudeur pour dire le drame infini du veuf et de l'orpheline. C'est sensible, sans pathos excessif, juste ce qu'il faut pour sentir l'émotion à fleur de peau de nos deux personnages. La jeune Stella, amie d'Élise, est un petit elfe turbulent qui bouscule un peu ce monde et permet à Élise de s'évader le temps que son père accepte son chagrin et remette sa famille sur le chemin de la vie. Le style est simple pour être adapté au public visé sans pour autant verser dans la facilité ou la caricature. Une réussite.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><br />
<i>On ne dit pas Sayonara</i>, d'Antonio Carmona<br />
Éditions Gallimard jeunesse<br />
Novembre 2023La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-14731679.post-56695983083907752182024-01-26T07:30:00.110+01:002024-01-26T07:30:00.138+01:00Exposition : Julia Margaret Cameron, Capturer la beauté<br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2023/07/cda6708b-aa21-48d4-9269-9134e74daffb/1200x680_sc_jdp-france-culture-julia-margaret-cameron.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="453" data-original-width="800" height="362" src="https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2023/07/cda6708b-aa21-48d4-9269-9134e74daffb/1200x680_sc_jdp-france-culture-julia-margaret-cameron.webp" width="640" /></a></div><div><br /></div><div style="text-align: justify;">Ces photographies sépia un peu floues, ça vous rappelle forcément quelque chose, n'est-ce pas ? Moi oui, alors je suis allée voir l'exposition qui présentait le travail de Julia Margaret Cameron. Elle se termine dans quelques jours.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrw7HEmJtVlDwXTjozGGFs7GrLY0TwpnqKzwT-Cbbp3fhQeFiBMM26z4tdCwrOtuHQnNdOINOJPAijtnFWnT7kPuD9lXyabe_8vmRZ6L-elL7RnZTeg9_Tnr_77E36_eKq1cJZw7orscSuZSd354zQDS_GTr1TK3hqkk2BDv0jY4HzIetkgRlW/s1333/JMCameron_Annie_1864.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrw7HEmJtVlDwXTjozGGFs7GrLY0TwpnqKzwT-Cbbp3fhQeFiBMM26z4tdCwrOtuHQnNdOINOJPAijtnFWnT7kPuD9lXyabe_8vmRZ6L-elL7RnZTeg9_Tnr_77E36_eKq1cJZw7orscSuZSd354zQDS_GTr1TK3hqkk2BDv0jY4HzIetkgRlW/w480-h640/JMCameron_Annie_1864.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Annie</i>, 1864 - portrait d'Anni Philpot, fille d'un voisin réalisé dans le mois qui suit la réception de son premier appareil photo.<br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"> <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXrzZGFS1GrnYPhy9nXQushQrbRvROIGOYikXL2Se4wYLkNtCpPQJiHCTFN7ZeJgmevZeBBp5fFW3PA8Mt4D7Lm-tJCDrbjv-VTnsxoFvQUuW2Tb1h1oyswZkTrBqEdGy9838UP3rM4DRpjxX6Qj92CLf8zfTm2ojcTcH4DbciT9kEY5LKP5mC/s1333/JMCameron_Tennyson.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXrzZGFS1GrnYPhy9nXQushQrbRvROIGOYikXL2Se4wYLkNtCpPQJiHCTFN7ZeJgmevZeBBp5fFW3PA8Mt4D7Lm-tJCDrbjv-VTnsxoFvQUuW2Tb1h1oyswZkTrBqEdGy9838UP3rM4DRpjxX6Qj92CLf8zfTm2ojcTcH4DbciT9kEY5LKP5mC/w480-h640/JMCameron_Tennyson.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>A. Tennyson</i>, 1865 - Alfred Tennyson est un voisin et ami fidèle. Le tirage date de 1915 et a sans doute été réalisé par le photographe britannique Alvin Langdon Coburn, qui contribua à la redécouverte de Cameron au début du XXe siècle.<br /></td></tr></tbody></table></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaIbJ2rs7MN5yOOY8YXMUPQUxTzIJ2ikDyQ_zH_P9lndSOHA5dBDkVDR6kSMYkNFKm-u9MkvoYx-ATAMoldbLfmS_ghhVRfP4rnMU7PPNZiDoun0W5DxGLadH1ghAEsh7QaTgepXubZUpsxjIKxraCn3KZxOQ5G0h3T7taGMM0GjLZxJdbqrZn/s1333/JMCameron_Lecho.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaIbJ2rs7MN5yOOY8YXMUPQUxTzIJ2ikDyQ_zH_P9lndSOHA5dBDkVDR6kSMYkNFKm-u9MkvoYx-ATAMoldbLfmS_ghhVRfP4rnMU7PPNZiDoun0W5DxGLadH1ghAEsh7QaTgepXubZUpsxjIKxraCn3KZxOQ5G0h3T7taGMM0GjLZxJdbqrZn/w480-h640/JMCameron_Lecho.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>L'écho</i>, 1868 - Portrait de Hattie Campbell, c'est une allusion probable au mythe grec d'Echo, nymphe condamnée par Héra, épouse de Zeus, à ne plus pouvoir parler sauf pour répéter les derniers mots qu'elle avait entendus. Raison pour laquelle peut être le modèle semble désigner a gorge de la main.<br /></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Photographe du XIXe siècle, elle fut abondamment critiquée de son vivant pour la liberté dont elle faisait preuve à l'égard des conventions de la photographie de son époque. Mais aussi admirée pour le caractère inspiré de ses portraits. Pionnière du gros plan, n'hésitant pas à recouvrir à une mise au point légèrement floue, puisant dans la religion, la littérature et l'histoire nombre de ses sujets, elle a laissé une œuvre singulière, à nulle autre pareille. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguqIoTocFprWhfM2Mf-evViOIvxJSE9XwaafsEjtzrmqhZVkeYjqhDtNPA4PnP0m1Numu8Qcjm4kZM7e9EcqJr6NqMlYDneH0p1SHTE26iFKvXRE2-SYxK1urUKTFz2gS5gTbQ1cVhjALSLdUCSF142Txc-DmSmKAgte9KEO_CvM6xlhyBpD-8/s1333/JMCameron_FlorenceFisher.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1000" data-original-width="1333" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguqIoTocFprWhfM2Mf-evViOIvxJSE9XwaafsEjtzrmqhZVkeYjqhDtNPA4PnP0m1Numu8Qcjm4kZM7e9EcqJr6NqMlYDneH0p1SHTE26iFKvXRE2-SYxK1urUKTFz2gS5gTbQ1cVhjALSLdUCSF142Txc-DmSmKAgte9KEO_CvM6xlhyBpD-8/w640-h480/JMCameron_FlorenceFisher.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Florence Fisher</i>, 1872 et <i>Florence à la manière des maîtres anciens</i>, 1872 - Petite nièce de Cameron, Florence Fisher adopte ici des poses très théâtrales, montrant un tournant de le style de Cameron.<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-IF2FXvCIdcDLKvL9XiWK9nfGi4Ry903F_iDtORUXZAbkdruTAllQGFvaYfiunRqkT8o0AShfsaeckKjmpVwoLZ3RyZk9XjUQIkdnTqyveiQgjgjz0lNURRH8Fc_o5AVhbdS5cffWKlXOVGb0mWsG-TUwx0JkWpUkEB9KSeePxx9YKoQlqRZ/s1333/JMCameron_Paquerettesdiaprees.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL-IF2FXvCIdcDLKvL9XiWK9nfGi4Ry903F_iDtORUXZAbkdruTAllQGFvaYfiunRqkT8o0AShfsaeckKjmpVwoLZ3RyZk9XjUQIkdnTqyveiQgjgjz0lNURRH8Fc_o5AVhbdS5cffWKlXOVGb0mWsG-TUwx0JkWpUkEB9KSeePxx9YKoQlqRZ/w480-h640/JMCameron_Paquerettesdiaprees.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Pâquerettes diaprées</i>, 1870-1874 - Portrait inspiré par un vers de Shakespeare tiré de la comédie <i>Peines d'amour perdues</i><br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivtSmYcXCHkJpuMtp2OdzDL5jq9oDSpbcAFOvr8rkgzF97UVXFEEUbIiZUH36tyYPwJbRJ0vaGJvkdg3qIz2E2aNXY9agCZ4UbBSUxJYA09F0VEOsUlUerllgOjBBozYHbwpL3mzSDw02MiVe4HYJ3bwVa3BjlExIGh4Y8zJcrzYzRebUYha_D/s1333/JMCameron_Deuxjeunesfemmes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivtSmYcXCHkJpuMtp2OdzDL5jq9oDSpbcAFOvr8rkgzF97UVXFEEUbIiZUH36tyYPwJbRJ0vaGJvkdg3qIz2E2aNXY9agCZ4UbBSUxJYA09F0VEOsUlUerllgOjBBozYHbwpL3mzSDw02MiVe4HYJ3bwVa3BjlExIGh4Y8zJcrzYzRebUYha_D/w480-h640/JMCameron_Deuxjeunesfemmes.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Deux jeunes femmes</i>, 1875-1879<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZOnkmLlMCtJxvrqTHTNjnTeKfVwF601ELU5HbeQ2NgXrdE8M1EAAPcyLjrUEaq0JlJsNjjlbhPJlyLt1XvtRpFA76IQWbKyA_P5QDxjx_hddXvKhb_GUToEuk2dz1-EMfJWb31YsCcXdCAI1aqVsrUftGnFcv6Bztgw3wXJ3DwQIwwzyliLcI/s1333/JMCameron_LareineEstherdevantleroiAssureus.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZOnkmLlMCtJxvrqTHTNjnTeKfVwF601ELU5HbeQ2NgXrdE8M1EAAPcyLjrUEaq0JlJsNjjlbhPJlyLt1XvtRpFA76IQWbKyA_P5QDxjx_hddXvKhb_GUToEuk2dz1-EMfJWb31YsCcXdCAI1aqVsrUftGnFcv6Bztgw3wXJ3DwQIwwzyliLcI/w480-h640/JMCameron_LareineEstherdevantleroiAssureus.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>La reine Esther devant le roi Assuérus</i>, 1865 - Illustration de thème inspiré de l'histoire et de la littérature, cette scène montre Henry Taylor, Mary Ryan et Mary Kellaway<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Elle eut une carrière brève mais intense. Recevant son premier appareil photographique à l'âge de 48 ans, en 1863, elle se mit immédiatement à photographier ses proches, famille, employés de maison, voisins célèbres ou habitants de son village. Excentrique, généreuse et autoritaire, elle a marqué par son engagement artistique ceux qui l'approchaient et posaient pour elle.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIlT-9BIiIhIbOGvIxdwHQyvwyWe0QrfINKUoXQG79_m_jiOTDBy-X1nxa_NkoUiq19npKRbjzT7CEDY00vhecF9xYBnHYjy4GcA0PUBby0lka_Y6z6AX5ma6G30Vci_2gxgp3qxUczDYiBIeoOXYSq83WmDCdnphrE3uYLEqRc58qBTB0g3nU/s2412/JMCameron_CupidonEgare.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1809" data-original-width="2412" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIlT-9BIiIhIbOGvIxdwHQyvwyWe0QrfINKUoXQG79_m_jiOTDBy-X1nxa_NkoUiq19npKRbjzT7CEDY00vhecF9xYBnHYjy4GcA0PUBby0lka_Y6z6AX5ma6G30Vci_2gxgp3qxUczDYiBIeoOXYSq83WmDCdnphrE3uYLEqRc58qBTB0g3nU/w640-h480/JMCameron_CupidonEgare.jpg" width="640" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Cupidon égaré</i>, 1868 - Daisy Taylor pose ici avec des ailes en papier<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrrtiYEhQV6BHtMIlVlBG56MI725QO1XsEWBtxMHmLerA89Bjl3VPtWWRfSHlXBG32lAYEaLM7Y_T8UmHSkxlzNVbUYY-AyWxMxKh1EWFl6uqcuwxo1hDA3X48cJeGsf9fnu8hgpTII85JquoPIdUN6QVjykJ776K4NjNyN9uhc45ZNXYlEyFM/s1333/JMCameron_%20Jattends.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrrtiYEhQV6BHtMIlVlBG56MI725QO1XsEWBtxMHmLerA89Bjl3VPtWWRfSHlXBG32lAYEaLM7Y_T8UmHSkxlzNVbUYY-AyWxMxKh1EWFl6uqcuwxo1hDA3X48cJeGsf9fnu8hgpTII85JquoPIdUN6QVjykJ776K4NjNyN9uhc45ZNXYlEyFM/w480-h640/JMCameron_%20Jattends.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>J'attends</i>, 1872 - un cliché de la série de photographies d'enfants inspirées des putti des tableaux de la Renaissance où sa petite-nièce Rachel Gurney pose.<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAPEz2mchqhQqG_jMJoeNT8DsHqfkrAQeziResuxzLilenzxNGGA5Wx2Szh-Iv7jDLC-8KKhnqDqz23TistvvTKw0lre1DgjQT7SGP6Ip7cTryjdoxF7IphuLSovBXEUEfTP1KkHow_pMXXA5_VgtCR6RXjSrJMLSj9d9mjzoDi0Q36nGsvlrb/s1334/JMCameron_Lereve.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1334" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAPEz2mchqhQqG_jMJoeNT8DsHqfkrAQeziResuxzLilenzxNGGA5Wx2Szh-Iv7jDLC-8KKhnqDqz23TistvvTKw0lre1DgjQT7SGP6Ip7cTryjdoxF7IphuLSovBXEUEfTP1KkHow_pMXXA5_VgtCR6RXjSrJMLSj9d9mjzoDi0Q36nGsvlrb/w480-h640/JMCameron_Lereve.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Le rêve</i>, 1869 - Portrait de Mary Hillier, domestique, que Cameron considérait comme l'un de ses plus beaux et plus fidèles modèles<br /></td></tr></tbody></table><br /><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaLG-5FQYzyLRji4_IRPDt2u-HOSIo2bOazIYBf9m7IAqSwZWbg9ZP1xZ-ZMMHF0XowD2uSWJHuKocCNepS4jPlJaTJpk7zrvnE1h7NwQnWeIR5szF5-WYq28aFcyZxpfaRXIfOj52pdNqx6iF-gesoHpDyY4u-GkOiTfQuNOZwzRRe4lAwor/s1333/JMCameron_Lamour.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1333" data-original-width="1000" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfaLG-5FQYzyLRji4_IRPDt2u-HOSIo2bOazIYBf9m7IAqSwZWbg9ZP1xZ-ZMMHF0XowD2uSWJHuKocCNepS4jPlJaTJpk7zrvnE1h7NwQnWeIR5szF5-WYq28aFcyZxpfaRXIfOj52pdNqx6iF-gesoHpDyY4u-GkOiTfQuNOZwzRRe4lAwor/w480-h640/JMCameron_Lamour.jpg" width="480" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">La tempérance, 1864 - Mary Hillier tenant un enfant dans ses bras<br /></td></tr></tbody></table><br /><div style="text-align: justify;"></div><div><div style="text-align: justify;">Son travail, qu'elle rangeait en trois catégories : "portraits", "madones" et "sujets d'imagination" fut exposé en Grande-Bretagne comme à l'étranger, diffusé commercialement et envoyé par elle-même à des proches, amis et mentors. Lorsqu'elle retourne vivre à Ceylan (actuel Sri Lanka, alors colonie britannique), elle avait produit en douze ans des centaines d'images.</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">Un charme certain se dégage de ses portraits, malgré les mises en scène. Certains sont d'une grande douceur, d'autres peuvent parfois mettre mal à l'aise (cette <i>Tempérance</i> me fait plus l'effet d'une mère tenant un enfant mort en pleine période victorienne que d'une madone à l'enfant assoupi). Mais il est impossible de rester de marbre. Une belle exposition.<br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><br /></div><br />
<u>Informations utiles</u> : <br /><br />
<b>Du 10 octobre 2023 au 28 janvier 2024</b><br />
Tous les jours du mardi au dimanche, de 11h à 19h, nocturne le mardi jusqu'à 21h<br /><br />
Jeu de Paume<br /><br />
1 Place de la Concorde<br />
Jardin des Tuileries<br />
75001 Paris<br />
Tel : 01.47.03.12.50<br /><br />
Tarif : 12€<br />
Tarif réduit : 9€<br /><br />
Site du Jeu de Paume <a href="https://jeudepaume.org/" target="_blank">ici</a><br /></div></div>La chèvre grisehttp://www.blogger.com/profile/18256851753898454562noreply@blogger.com3